Où comment la dernière marée de la saison prévue avec Manue et Roland, dans le temps superbe de dimanche entre deux passages dépressionnaires, s’est transformé en WE sauvetage. Ça faisait longtemps, que le bateau ne s’était pas échappé (#galère2017). Mais hélas pas longtemps depuis la dernière galère avec l’affaire de la dérive en juin dernier. Deux dans l’année, c’est deux de trop…
Continue readingCategory Archives: Livre de bord
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Escapade à la Lagune
Ce dimanche matin. Beau temps. Je suis prêt à partir avec le descendant à 09:00. Face au vent d’est : GV haute et moteur jusqu’à la sortie de l’estey de Madone. Puis en mode vent arrière avec le génois tangonné en ciseaux jusqu’à Piquey. Ensuite tandis que le ciel se voile, j’empanne la GV et borde le génois pour me retrouver au près au bancot (attention la dérive !) Je veux traverser les bancs de Bernet le plus au nord pour ne pas me retrouver coincé ensuite.
Continue readingPas tout à fait comme je l’imaginais, cette marée d’anniversaire

Masterclass de petits airs
Matthieu (marée du 10 juillet 2022) et son invité surprise, Charles venu en 🏍️ 125 de quelque part vers Duras (47) pays frais en octobre. Un café en terrasse de Sylvosa tandis que le bateau, à l’ancre dans la vase devant, gagne quelques cm de flottaison supplémentaires. Le coëficient de 26, exceptionnellement faible, provoque des mouvements de marée d’une lenteur exaspérante. Rien à voir avec le torrent du WE dernier dans le coëf 112.
Continue readingEscale aux Tchanquées
Laura, Gaëlle, Jose, Mylène, résidents de Sylvosa, composent l’équipage du jour. Le projet : convoyer l’Iboga du Ferret à Claouey en profitant de la sortie selon les conditions qui seront rencontrées. Les prévisions : très petits airs, très petit coëf de marée (28), grand beau temps après une matinée bien fraîche (normale pour octobre).
Continue readingLa marée qu’il ne fallait pas rater
Une marée de conserve avec Jacques et quelques équipières.
Départ du Ferret vers 16:00. Objectif Afrique dans un léger vent d’Est pour la 🌊 pleine mer de 112 à 19:30. Route sur la tapis roulant (coëf 112 on a dit, le courant fait un bruit de torrent dans les pignots) par le chenal d’Arès, que je quitte au niveau du Canelon, pour m’engager à travers parcs sur les terres de l’île. Jacques est arrivé par les Tchanquées et Pelourdey. Ses équipières sont déjà parties en exploration. Je crois comprendre qu’elles seront refoulées part les 🦟. On va s’y reprendre à 3 fois avant de trouver le bon mouillage (celui que j’ai décidé en fait) au plus près de la côte et sur du sable stable (pour le Sun 2500).

Un joli grain sous orage à Arguin pour la 2e de Jose
La fête sur le ponton samedi soir pour célébrer le championnat de pinasses à voile qui voit encore couronner B2M barrée par Eric Berron, et la fin d’une saison riche en événements pinassiers, notamment la mise à l’eau de BDM3 (sur laquelle je navigue depuis) mi-août. Dimanche réveil un peu dur…
La prévision météo qui nous promet à 80% des orages et pluies entre 16:00 et 18:00, sinon, un vent modéré sous un ciel variable. Avec Laura et Jose, on décide de passer entre les grains. La marée est confirmée.
Embarquement à 10:00, de l’eau aux fesses, la marée baisse. Laura — une vétérante de croisières hauturières en Méd., Maroc, Cap Vert, transat, Guyane, etc. — grée la GV au 1er ris, puis le génois. Elle apprend le nœud de chaise à Jose — 2e sortie sur un voilier, la précédente était mercredi sur l’Iboga (sortie non documentée).

Les aventures de Stéphane à l’île aux oiseaux.
Ça commence comme un album de Jean de Brunhoff ou une « œuvre » de Pascal Obispo, mais c’est un peu plus sérieux, vous verrez. Mais reprenons depuis le début. Ce matin de dimanche, il pleut encore, les restes de l’ogage de la nuit. Comme c’est basse mer, on ne perd rien.

Points de vue scéniques
Première marée de septembre. Plus que 2 mois : il ne faut rien rater.
David, Iris et Sophie arrivent de Bordeaux. Ils me rejoignent au bateau vers 11:30 alors que j’y suis depuis une petite demi-heure, le temps de préparer les voiles et le reste de l’armement (sur l’Iboga, une marée commence toujours par la manutention et la mise en œuvre du gouvernail et du moteur — 20 kg chaque) et garantir que la marée ne nous jouera pas son tour de malice en baissant trop.
Nous sortons au moteur. David à la barre, face aux nuées de powerboats qui arrivent pour la marée basse au Mimbeau. J’établis la GV à 1 ris et le génois. On a un vent de S dans les 10 nds, un peu plus dans les risées.
Iris réclame « donne moi du travail fx ! » Mais il n’y a pas beaucoup de manœuvres.
Continue readingHuit nœuds reaching et première à l’île pour Marie et Marc
C’était une marée de PM mi-journée. Le radar météo laissait penser que les grains, bien actifs toute la nuit et la matinée feraient une pause cet après midi. Marc avait répondu 🙋♂️ à mon appel sur le Whatsapp des équipiers, accompagné de son équipière-danseuse Marie (leur dernière marée à bord). On se retrouve au bateau peu après 11:00, le temps que je le prépare. Je découvre que mon cousin a géré une micro-avarie bien casse-pieds : le connecteur d’essence a encore perdu son ressort. J’avais réussi à le replacer la dernière fois mais lui a dû en trouver un neuf pour occuper ses heures trop rares sur le bassin… Le taud de GV est vraiment cuit aussi maintenant, il n’y a plus que 2 ou 3 crochets pour tenir l’élastique. À voir cet hiver.
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