Arguin, planète rouge

La veille, dans la cuisine de la villa familiale de Claouey, cuisiner le sauté d’agneau du pays basque (pas possible d’être plus bio) à l’aillet et pommes de terre, et mettre les lentilles vapeur à macérer.

Le RV est à 09:30 à Claouey. Pas de speed.

Le sauté d’agneau basque

On descend la presqu’île par les villages pour faire voir à Marie. Détours par le Four et la pointe aux chevaux. Toujours en voiture, parce que le courant aujourd’hui ne nous donnera pas l’occasion d’y passer par la mer.

La surprise de trouver l’amie Clacla des bois qui a posé son chevalet sur la plage.

Embarquement. La Dufour-annexe permet de ne pas se mouiller, il est encore un peu tôt.

Envoi de la GV, Marc à la barre. Sortie de l’escoure. Envoi du génois. Ça tire bien. On a bien les 10 nds, 15 dans les risées, secteur ouest – sud ouest. On va aller vite.

Tandis que Marc nous conduit à travers les bancs ver le chenal du Pyla, l’eau chauffe dans la bouilloire (Trop lentement. Il a quoi le gaz ?). Lof pour longer la côte, puis le banc.

Thé, café et croissants alors qu’on est déjà presque à la Corniche. Il y a du monde sur la dune.

La trace — aller

Un tour pour voir comment se présente l’entrée de la conche : pile dans l’axe du vent, dommage. On affale le Génois, envoie le moteur et rentre dans la conche. Caouènes côté sable, il faut longer les parcs, mais attention aux ferrailles dans la partie « profonde » du passage. Nous sommes les premiers au fond. Le ciel très nuageux a-t-il découragé les autres plaisanciers ? Pas tous puisque voilà un B2 (je dirai) dont la couleur de coque trahit son origine des « fonds du bassin ».

Nous on va beacher, sur une plage très acore, l’ancre sur la plage, le bateau va flotter, poussé par le vent de face, jusqu’à la basse mer où il va poser une petite heure.

2 voiliers dans la micro-conche sud 2023 à Arguin

Marc et Marie partent à la découverte du banc. Impressionnantes les couleurs du sable : brun-vase, jaune, ocre, rouge-alios…

Cette conche, on avait pu le découvrir samedi dernier, elle a perdu je dirais 3 hectares de superficie. La plus grande partie qui était libre de parcs à huitres est recouverte par 3m de sable maintenant. Autant dire que pour venir y faire escale, on ne va pas pouvoir être bien nombreux. Ou encore plus serrés que précédemment.

Pour le moment, on déjeune à bord. Le sauté d’agneau réchauffé est parfait. La bouteille de vin des équipiers l’accompagne. Entrée, plat, dessert, café. Du gastro pour cette marée nuageuse.

Le retour Marie à la barre pour traverser le champ de remous du flot, et conduire le bateau au travers puis bon plein jusqu’à l’escoure du phare.

Marie rit à la barre

Prise de corps mort sous voile, rangement du bateau, un tipunch à bord tandis que la mer continue de monter, avant de débarquer mes équipiers du jour et ramener le bateau à son mouillage.

Les photos de la marée (merci pour les photos verticales Marc ;)