Tour de l’île solo

Un parcours inhabituel pour ce tour de l’île au montant dans un vent faible à forcissant. Alors que je remonte au près le chenal de Piquey, j’avise des kayakistes sur tribord, dans les piquets. La marée monte depuis près de 4h. le coef de marée est faible mais quel risque tant que la marée monte ? J’engage l’Iboga à travers parcs, puis sur les terres d’Afrique. 2,8m au dessus du zéro des cartes marines. Je suis au vent arrière, je ne rattrape pas les kayaks. Très peu d’eau dessous, la vague caractéristique se forme. C’est le moment où j’ai faim ; je vais manger à peu près n’importe comment en barrant avec les jambes…

Je finis avec dérive haute toute et safran flottant. mais c’est passé. Et je croise l’estey d’Afrique, rejoins l’estey de Pelourdey, traverse le pas encore trop fréquenté parking des cabanes tchanquées, sors du Gahignon pour remonter Mapoutchet. Puis quelques virements de bords dans le chenal de l’île, où je vais croiser Agaric (donc). À la sortie, je croise une flotte de croiseurs en régate.

Je pousse jusqu’à la plage de Piquey — la maison forestière, les Hirondelles, la jonquière — où j’aperçois l’ami Jérôme qui navigue en équipage réduit sous petit gréement à 1 ris sur la pinasse Bleu de Mer 1 sur laquelle nous avons fait une exhibition-plaisir la veille.

La fin se fait au descendant, dans un vent encore rafaleux. Arrivée au corps mort. Désarmement de la marée et sieste – lecture – cours de brésilien à bord. Un café bien attendu. Lequel se renverse, sur un malentendu ! Damn! … en attendant que le bateau se pose.

La trace de ce tour de l’île solo

Les photos de la marée

Les photos de la marée