Journée solo, pour décanter

Ce matin après une mauvaise fin de nuit consécutive à « l’événement Sud Ouest » d’hier sur la forêt très énervant où on a entendu les usagistes s’agiter, revendiquer, exiger, brailler le catéchisme des « ayants pins qui volent le bois aux usagers », où les « autorités » se sont montrées comme d’habitude très… pas assez… et surtout où on a appris que le Président a garanti que les campings allaient être reconstruits au même endroit, mais que la Préfète Buccio ne délivrera pas d’autorisations de reconstruire les cabanes. WHAT!? 😡😡😡 Grosse mauvaise surprise.

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Retour à Arguin

Ça va être une journée de vents d’Est-Nord Est. Nous avons deux équipiers, Christine et Patrice, qui savent ce que c’est la voile puisqu’ils naviguent en Ponant régulièrement.
Au matin, grosse odeur de charbon humide : l’incendie de Sainte Hélène dans le Médoc.
La mer descend doucement avec ce petit coef de 50. RV avec les amis au Ferret pour un départ sous voiles tant qu’il y a un petit 8-12 nds. Il est trop tôt pour descendre vers le sud — on y serait trop vite ! — donc on pointe au près vers le nord, chenal de Piquey. Quand on est dépassé par un Djinn 7 ! Le barreur de l’Iboga, j’ai passé la barre à Patrice dès le départ de la conche, est piqué au vif et décide de refaire l’impudent. Mais nous avons un ris. Et surtout le fond de la coque sale, contrairement à notre compétiteur ! Bref, après une belle remontée qui nous a conduit au dessus des bancs de la Vigne, jusqu’à la Villa Algérienne, nous faisons volte face, avec l’idée d’envoyer le spi. Làs ! Le vent tourne Est et nous sommes de nouveau au près ! Le Bassin… Patrice toujours à la barre, dans un vent molissant, de plus en plus mou, nous descendons jusqu’au bancs de Bernet, que nous traversons dérive haute. Puis, la pétole venue, ou presque, je prends la barre alors que l’apéro puis un pique nique de bon aloi sort de la cambuse arrosé d’un rosé qui saura rester frais jusqu’à sa dernière goute.
Au café, le vent revient suffisamment pour nous permettre de tirer un large bord jusqu’au banc d’Arguin. Première navigation dans la passe sud depuis les incendies de l’été dernier. Choquants, ces pins plus ou moins roussis, voire carréments cuits aux Gaillouneys…
Voici la conche. Nous tentons une entrée sous voile. Seulement tirer des bords (à ce moment, le vent est passé Nord Ouest, exprès pour nous contrarier) dans 40cm d’eau, ça ne marche pas. Alors au lieu de simplement lancer moteur, puisqu’on sait qu’il fonctionne, nous repartons vers l’entrée de la conche pour aller beacher.

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Le carbu suite et fin de la croisière avec Alice

Ce matin, même si j’ai poussé le bateau au milieu de l’estey ce matin, on doit quitter Claouey à 10:00 au plus tard. Sur l’établi de Pascal, il reste à remonter et reposer le carbu. Le câble d’accélérateur est cuit, trop court pour le récupérer. Je saute sur un vélo jusqu’à Unico, où je vais trouver un câble pour vélo qui ressemble. Espérons qu’il soit inox. Un coup délicat de meuleuse plus tard, la tête du câble est adaptée au logement sur le carbu. Remontage, réglage de la longueur, 4 secondes d’essais dans la bassine et hop, on embarque tout ça au bateau et c’est parti.

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Barbotière – Madone en 9h à peine

Ce matin au petit jour, après une nuit calmissime, le bateau flotte au niveau du quai. Il n’y a pas d’air. C’est la PM et il est temps de quitter le port.

Un truc bien se produit : le moteur démarre et ne cale pas. Par contre, même avec la poignée dans le coin, il ne prend pas les tours : l’hélice pousse, mais un minimum. Par exemple, elle ne permettrait pas de contrer le moindre courant et même vent de face. Le bruit est vraiment pas normal non plus. Mais on n’a pas le choix : il faut arriver à Claouey pour la régate des Festivoiles en fin d’après midi. On a 10h devant nous, ça devrait aller…

Quand le moteur fonctionne si on peut dire
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