De l’eau douce pour l’Iboga

Non, non, je n’ai pas transporté le bateau sur un lac ou une rivière ! Je suis allé simplement le caréner au Kärcher (merci Roland pour la rallonge et le tuyau ; merci Jean-Louis pour l’appareil à haute pression.

C’était ce samedi assez ensoleillé dans l’ensemble. Sur le parc du chantier Debord à Meyran, à la place de l’Hydraplaneur d’Yves Parlier1, désormais SeaKite, mis à l’eau quelques jours plus tôt.

Je prends mon temps pour me lancer. Discuter avec Jean-Luc mon voisin de chantier, ce fada qui installe depuis l’an dernier 2 petits diesels Volvo achetés au Bangladesh (« qualité chaloupes, neufs » !) dans son fifty en bois, où il loge, chauffé par son poele à mazout… Trouver la connexion électrique, l’arrivée d’eau. À 11:30 le matériel est prêt et je peux commencer le carénage.

Bon, au bout d’un moment ça disjoncte. Enquête, tests. Une rallonge est défectueuse. Je finis par me brancher sur celle de Jean-Luc. « 20 minutes, OK ? ». C’est là que le nettoyeur fait des siennes. Je dois faire revenir Jean-Louis avec une autre lance. C’est reparti. (Note pour 2023 : ça décape bien plus vite avec la buse tournante !) Jean-Luc s’impatiente : il a besoin de recharger ses batteries pour tester ses diesels. J’ai fini la carène.

Je m’apprête à partir quand je m’avise que c’est aussi le bon moment pour rincer le moteur à… l’eau douce.

Ressortir le tuyau, trouver une installation : moteur sur sa chaise, un parpaing + une cale + un seau large. Nickel.

Le rinçage — les quelques photos

Tandis que les voisins immédiats de l’Iboga vident leur 590, je lance le moteur (désolé pour le bruit) un bon quart d’heure. Ça devrait aller… Je m’occuperai de la vidange d’embase, bougies, graissages en février.

Le bateau est prêt pour passer l’hiver.

J’embarque la GV qui est salement usée et même un peu déchirée à l’anneau de ris, pour une révision majeure. Elle est de 2007, il est plus que temps.


  1. [Exploit] Il y a 21 ans, l’extraterrestre faisait une escale technique en Nouvelle-Zélande