La Teste – Meyran

Si vous avez suivi, le bateau a passé la nuit de samedi à dimanche puis la journée au ponton dans le port de la Teste, faute de temps pour arriver hier soir à Meyran avant la nuit.
Ce dimanche, 17:00, le bateau flotte si on le pousse un peu de son lit de vase. La Teste…

Jacques m’a accompagné jusqu’au catway. Il largue mes amarres. J’en ai pour une heure au moteur, comme hier, à petit régime. Parce que le vent, le peu qu’il y a, ne me permettrait pas de remonter le courant jusqu’à la K1. J’envoie quand même la voile, pour décorer. Ça prend pile une demi-heure d’arriver à la K1, la sortie de la canalette de la Teste. La demi-heure suivante avec le courant m’amène devant l’entrée du port de Meyran via la K5 et le chenal d’accès tortueux. Ses rives hautes sont bardées de vieilles ferrailles ostréicoles.

Le vol de bernaches qui change de pâturage à mon passage.

L’entrée du port de Meyran à BM+3h40 — Les photos de la marée

Y aura-t-il assez d’eau dans le port ? Et bien, oui. Juste ce qu’il faut pour aller au fond, amarrer l’Iboga en 5e ligne à couple d’une vedette. En tout cas, la circulation dans le port avec un moteur qui fonctionne normalement, c’est quand même plus facile1 !

Je me fais expliquer les astuces de la touline qui permet de régler la position du premier bateau. La nuit est bien tombée. Je finis l’amarrage de l’Iboga. Jacques arrive pour me chercher et m’éclaire tandis que je dépose la GV.

Bateau fermé. Il attendra jusqu’à mercredi que Gregory puisse le mettre au sec avec son tracteur.

C’est vraiment la fin de saison ! RV samedi prochain pour le pré-carénage au Kärcher.


  1. … N’est-ce pas Alice, qui a subi l’entrée et la sortie de la Barbottière fin août ? … n’est-ce pas Manou, qui m’a aidé l’année dernière à arriver ici même après une nuit affreuse