Le programme d’aujourd’hui c’est qu’on a RV à 17h à Mestras pour une réunion de gestion de crise 🔥.
Réveil à Afrique, il est temps d’évacuer. Sous voiles pour rejoindre l’entrée de l’estey, dans le Courbey. À l’ancre le temps du petit déjeuner. Puis route vers le Ferret pour récupérer le chargeur de mon ordinateur. Il y a un bon vent, c’est sympa. Alice barre tandis que je fais ma leçon de brésilien. On laisse le bateau à l’ancre au chenal. Un bon moment au marché, faire quelques courses, s’installer en terrasse chez Lemoîne pour un café-croissant tels l’estivant moyen du Ferret.
Retour au bateau. On prépare le casse croûte qu’on prendra en route. On prend aussi un ris pour être tranquille dans le 13 nds établi avec rafales à 17 nds. Plein reaching, le bateau fuse ! On arrive très rapidement devant la K13 qui signale l’entrée de l’estey qui mène au port de la Barbotière. Embouque l’estey encore à toute vitesse. Mais on est arrivé trop tôt : il n’y a pas assez d’eau pour entrer dans le port ! Du coup, je plante l’étrave dans la vase sur la rive ouest de l’estey. On attendra ici que la marée monte une demi heure de plus.
Quand j’estime qu’il y a assez d’eau, nous extrayons l’Iboga de sa gangue de vase. Beurk. Lance le moteur. Qui cale. OK, ça va être fun. Le vent nous rentre quand même à sec de toile, jusqu’au fond du port. Peut être que je relance le moteur une ou deux fois quelques tours d’hélice pour nous remettre dans « le droit chemin ». Et l’Iboga fini sa course sous la poussée de mon pignot de service (qui s’enfonce de 1m dans la vase). Jusqu’à attraper l’échelle de métal du quai. Merci d’ailleurs au dévoué Joël du Patxi, pour être venu plus tôt reconnaître le quai et m’avoir envoyé des photos qui m’ont permis d’anticiper mon arrivée.
Là il faut un peu réfléchir pour régler les aussières et pare-battages de sorte que le bateau suive la marée le long du quai fixe…
À terre !
Alice va prendre le train vers Arcachon. Moi je vais à pieds rejoindre ma réunion à Mestras. Qu’il fait chaud sur la route sous le soleil et à l’abris du vent !
(…)
Il fait bien nuit quand nous revenons de notre soirée à Arcachon pour dormir à bord. Le bateau est à ce moment là posé sur un lit de vase souple, au fond du port. Pas le moindre ressac cette nuit pour nous secouer, ni passant qui nous aurait pissé dessus depuis le quai. Escale recommandée.