Journée solo, pour décanter

Ce matin après une mauvaise fin de nuit consécutive à « l’événement Sud Ouest » d’hier sur la forêt très énervant où on a entendu les usagistes s’agiter, revendiquer, exiger, brailler le catéchisme des « ayants pins qui volent le bois aux usagers », où les « autorités » se sont montrées comme d’habitude très… pas assez… et surtout où on a appris que le Président a garanti que les campings allaient être reconstruits au même endroit, mais que la Préfète Buccio ne délivrera pas d’autorisations de reconstruire les cabanes. WHAT!? 😡😡😡 Grosse mauvaise surprise.

Et que pendant ce même temps, au lieu de faire front, des propriétaires factieux utilisent leur mandat pour racheter en douce, dans leur propre intérêt, leurs droits aux petits indivisaires tout en continuant de fédérer contre ceux qui assument la permanence et le dialogue depuis des décennies et avec, heureusement, un suivi des parties prenantes depuis l’incendie… (pour l’explication de texte, n’hésitez pas à me demander en privé).

Bref j’ai pas le moral ce matin.

Je suis à pieds à Meyran. L’ami Stéphane prend sur sont temps pour me conduire à la jetée Thiers en me donnant de ses (bonnes) nouvelles. J’attrape la « pinasse » de 11:00 (9€ !). À la demie, je débarque à Bélisaire. Porter mon sac au bateau — c’est la basse mer, pratique — puis grand tour d’avitaillement : le marché pour légumes, fruits, œufs et charcuteries, Codec pour des pâtes, renouveler l’huile, chips, et un calendos (ah, et une bière pour demain), Pébeyr… euh, Lemoîne juste en face pour le pain.

Une cambuse bien achalandée pour la marée — toutes les photos en cliquant ici ou sur les photos

Retour au bateau pour un vrai déjeuner dans le carré : salade de tomates, piments, ail, boudin et pâtes chaudes. Une micro sieste, le temps que le bateau soit animé par le flot de jusant. Un café en même temps que je grée le bateau et c’est le départ, vent arrière. Il est 14:30.

On a un bon 12-15 nds pivotant NW à N. Je règle le bateau pour le travers et je le laisse s’orienter seul, barre amarrée. Il y a pas mal de jus pour un coef 78. Ce qui nous amène « directement » à l’entrée de l’estey d’Afrique.

Lof dans l’estey. Ça souffle en fait… Puis Pelourdey avec la main sur la dérive. Ça gratte. Et atterrissage aux tchanquées, pas trop fréquentées ce samedi, après à peine une heure de navigation débridée.

Là, je dois plonger juste après avoir lâché l’ancre, pour repêcher au fond mon iPhone ! heureusement que Apple les fait étanches aujourd’hui ! En tout cas après, ben, j’ai mes sapes à faire sécher.

Aux cabanes tchanquées

Je vais m’approcher de la cabane 53 bis pour avoir plus plein cadre. Et voilà un front de pluie assez persistant. Tout le monde quitte la zone. Moi je me réfugie dans la cabine.

Je vais attendre la PM avant de reprendre la route vers le Ferret, en contournant l’île par le nord. Le vent se maintient. Ça marche bien. Pour remonter le chenal de l’île, je fais le gros de la route au près tribord amure sur les terres du nord de l’île.
Vers 19:00 je passe Bélisaire et une demi heure plus tard, l’Iboga est à l’ancre dans le Mimbeau, en face du CNF. C’est alors que je m’avise que je n’ai pas de lumière pour le soir. J’ai intérêt à me dépêcher de préparer mon dîner chaud tant que j’y vois un peu.

Au pit pour la nuit dans la lugue

Et voici la nuit, avec la sono de la fête à neuneu à fond les ballons les hits populaires 🎶. Mais qui ne m’empêcheront pas de passer une nuit tranquille.

J’ai RV demain vers midi avec David et bébé Iris, qui est fan de l’Iboga.