Après le diagnostic de Pascal (qui m’avait rappelé que je connaissais déjà le problème ; on est prompt à esquiver les infos génantes) je n’avais plus qu’à changer le carburateur du moteur.
La commande chez les chinois d’Aliexpress pour une copie du carbu d’origine à 37€ TTC livré. Pour un vieux moteur comme celui-ci, je n’allais pas acheter un carbu en alu plaqué or chez le concessionnaire, hein ?

Alors voilà le carbu. Il ressemble, sauf le « Made in Japan » de l’original.

J’ai installé, le bateau encore au sec, le moteur sur la porte de descente, histoire de travailler à hauteur, sans risque de chute de boulon dans le sable. Ma caisse à outils déployée sur la banquette du cokpit.
Dépose du carbu d’origine. Facile : Pascal m’a montré comment faire il y a 3 semaines. Confiant, je présente en remplacement : argh! il ne rentre pas. La cuve, et l’embase de cuve qui sont assez différentes pour définitivement coincer la seule manière de présenter le carbu…
Alors c’est parti avec la lime (et même la tenaille, mais là je manque déconner en découpant un bout un poil gros de fonte d’alu…). Je lime la cuve, les aspérités qui me semblent gêner… mais surtout je vais limer plus de 5 mm du goujon du haut. J’aurais préféré le dévisser pour l’enfiler une fois le carbu en position, mais il résiste trop. Ces 5 mm vont être décisifs.
Une fois rentré en place, c’est le sketche du départ de boulonnage là où il n’y a de la place que pour un doigt en plus du boulon (ét évidemment pas pour une clé à œil-cliquet… qui aurait été idéale) J’y passe presque autant de temps que l’étape précédente… Dessous, l’eau commence à remuer le bateau.

Voilà le nouveau carbu en place, connecté à l’essence, le starter et l’accélérateur (le nouveau câble qu’on a changé avec Pascal), le câble d’inverseur repositionné. Essais !

Et…

Ohhh ! J’avais oublié : un ralenti qui tient. Une accélération franche, une montée dans les tours normale…

Les prochaines manœuvres de port vont être vachement plus simples que la dernière…