Où on fait visiter la ville d’hiver à Mylène

C’est incroyable : depuis le temps qu’elle fréquente le bassin, Mylène n’est jamais allée à Arcachon. On va réparer ça. C’est Pascal qui est content de faire du tourisme. Il adore.

On est fin mars. L’Iboga est toujours le seul de la plage au mouillage. Et ça caille. Un vent de nord bien chill nous fait capeller nos vestes.

L’escoure du phare encore vierge fin mars 2023 — photos

À 11:00 on est parti. L’Iboga traine sa planche-annexe dont nous aurons besoin de l’autre côté. Avec les équipiers du jour, pas besoin de faire de grandes phrases pour les manœuvres. Ca repose. À peine une heure de route et c’est l’approche d’Arcachon. J’ai décidé de mouiller plage de la Chapelle où la côte est acore, les courants francs et un bon point de départ pour faire découvrir la ville d’hiver en partant de ses racines : la chapelle Notre Dame de l’ermite croate qui la fondât.

C’est basse-mer. Pascal a gaffé le corps mort le plus proche du bord. On débarque et on porte la planche jusqu’aux pérés pour le retour.

Je fais faire l’ascension de la ville d’hiver jusqu’à l’incontournable observatoire, la passerelle, la redescente vers la ville basse. En tant que guide conférencier indigène, je parle. Ça donne soif !

Le beau côté d’Arcachon depuis l’observatoire — d’autres photos

Pas facile de trouver où déjeuner si tôt dans la saison et si tard dans la journée — c’est qu’il est déjà 14:00. On va se rabattre sur une crêperie typiquement arc… bretonne. Pays de Buch, pays sans culture populaire… Allez, pour me faire mentir, on croise un défilé sonore et spectaculaire : apparemment c’est une sorte de carnaval local pour la dizaine d’habitants de moins de 75 ans de cette Cité cacochyme (où j’ai pourtant grandi, oui oui..)

Il faut abréger la visite parce qu’il est encore tôt dans la saison. Vers 15:30 nous rembarquons. Une heure plus tard à peine, pause dans le Mimbeau à la pleine mer. Préparation du bateau et débarquement à la plage. C’est là que je me laisse surprendre en négligeant la manœuvre habituelle d’ancre au large et culer à la plage. Le bateau est (gentiment) drossé par un ressac vicieux. Il faut attendre le suivant pour le sortir de là…

Pousse Pascal ! — Toutes les photos de Mylène

Ça finit bien évidemment et je peux ramener l’Iboga à sa bouée et revenir sur ma planche.

Alors Mylène, t’en dis quoi d’Arcachon ?