La marée qu’il ne fallait pas rater

Une marée de conserve avec Jacques et quelques équipières.

Départ du Ferret vers 16:00. Objectif Afrique dans un léger vent d’Est pour la 🌊 pleine mer de 112 à 19:30. Route sur la tapis roulant (coëf 112 on a dit, le courant fait un bruit de torrent dans les pignots) par le chenal d’Arès, que je quitte au niveau du Canelon, pour m’engager à travers parcs sur les terres de l’île. Jacques est arrivé par les Tchanquées et Pelourdey. Ses équipières sont déjà parties en exploration. Je crois comprendre qu’elles seront refoulées part les 🦟. On va s’y reprendre à 3 fois avant de trouver le bon mouillage (celui que j’ai décidé en fait) au plus près de la côte et sur du sable stable (pour le Sun 2500).

Arrivée à Afrique, un indigène vient me proposer ses services — d’autres photos ?

Bien amarrer les bateaux à couple : c’est assez tranquille pour rester comme ça. Faire connaissance. Se baigner. Il reste 1 h de montant : on est plus que tranquille pour passer la nuit ici et partir demain matin sans speed. La douche d’eau douce chauffée au soleil est bienvenue.
Pendant le 🌅 coucher de soleil d’anthologie suivi d’un lever de 🌕 lune encore pleine, la table est bonne dans le cockpit : 🍋 Apéro + 🥘 dîner gastro + 🍷 Côte-Rôtie + 🍹 rhum arrangés + conversations (de quoi on a parlé déjà ?)…

La nuit est bien tombée mais claire, rapport à la lune ci-dessus ; et la marée baissée maintenant. Excursion nocturne à pieds secs sur l’île aux 🦟 moustiques avant de rejoindre nos cabines pour se profiter de nos démangaisons.

💤

Quand la marée commence à faire flotter l’Iboga, un grincement gênant me tire de ma banette. Je désacouple mon bateau et le mets à la traine. Venant de l’est, un léger vent mais pas encore d’aube. Retour à la banette.

Encore le nez dehors pour voir l’aube passer à l’aurore.

Le soleil levant sur l’île aux oiseaux à la pleine mer — toutes les photos

Et le vrai réveil vers 08:00 alors que le soleil passe par dessus l’île. Départ direct. Voile plus moteur pour passer les parcs jusqu’au chenal parce que le vent est faiblard et je ne veux pas être collé aux pignots par le courant.

La matinée va se passer à descendre d’Afrique à Arguin, 1/3 à la dérive, 1/3 au moteur et 1/3 à la voile. Une heure plus tard je ne suis qu’au Moulleau. Ça se traîne à la vitesse du courant, le bateau des fois à l’envers ; n’imp’. Je craque et lance le moteur. Heureusement à peine 20 mn plus tard je retouche du vent et du bon. Cool ! Il va me porter jusqu’à la conche où je vais même rentrer sous voiles.

Jacques est déjà à l’ancre au fond. Arrivera-t-il à stabiliser son dériveur lesté grâce aux planchettes de sa conception (spoiler : non). Je tente ma manœuvre favorite de prise de mouillage ancre « au large » et cul à la plage, sous voiles. Je la rate lamentablement. heureusement mon prochain voisin de mouillage motivé à éviter que je percute sa vedette va m’aider. Toute honte bue, je finis ancré selon mon désir.

Cette marée basse à Arguin va se vivre au milieu d’une foule croissante, et sous un soleil de mois d’août.

Un moment, un ULM nous survole…

Le Whatsapp où Jacques reçoit un screenshot de la photo aérienne prise par Stéphane — quelques photos de la terre : on attend encore la HD ;)

Baignades côté passes. Il fait super chaud au soleil et en même temps le petit vent sèche et refroidit vite. Constat de la configuration du banc après les malines de septembre.

Le banc d’Arguin a été submergé à 90% à la PM de maline — d’autres photos

Casse-croûte. Traditionnel tour de la pointe sud. Baignade au milieu des coques… de bateaux ! La marée commence à remonter et occasionne quelques sketches du marin qui ne gère pas son mouillage. Par exemple, ce catamaran va-t-il être drossé à la côte ? Besoin d’aide ? Non il semble qu’il gère finalement. Fin du tour pour retourner à notre conche surchargée maintenant. Et il en arrive encore !

Et retour dans un léger NW assisté Yamaha pour certains passages pétoleux..

Jacques prépare son départ maintenant que son Sun 2500 s’est redressé. Nous allons quitter la conche vers 16:30. Au moteur, vu l’aglutinement de coques et le vent de face. Le vent ? Quel vent ? On aura à peine de quoi tirer un bord à déraper sur la dune, plutôt se faire tirer par le courant. Ensuite, moteur inévitable. Jacques va tirer le long de la côte tandis que je vais traverser les bancs face à la houle qui n’est pas méchante, cap sur le pointe – Hortense.

Je vais retoucher un peu de vent en approchant du chenal, le long du Ferret. Ouf ! Ça me casse les oreilles le Yam… Bientôt deux heures qu’on est parti. Voici la plage. Fin de la marée qu’il ne fallait pas rater.

La fameuse manœuvre de l’ancre au large bateau à culer, indispensable pour ne pas subir le ressac — d’autres photos

Qu’est-ce que j’ai oublié ?

Les photos de la marée