Sur la carte, c’est la fin de la marée. J’ai laissé décanter les épisodes des 20 dernières heures qui n’ont pas leur place dans ce blog, mais je les évoques juste pour me souvenir. Je suis bien content d’avoir pu me concentrer sur la marche du bateau pour ne pas trop gamberger.

Ce samedi, c’est le jour de mon annive. J’ai décidé de passer ça sans façons à Sylvosa avec la petite compagnie de la villa que j’ai invité à dîner.

L’arrivé vendredi soir va s’avérer assez surprenante et demander une capacité d’adaptation à l’incertain. Bref, je finis contre toute attente à dormir au bateau en compagnie de Mylène. Peut être un petit rhumnifère et dans les sacs !

Grasse mat après une nuit un peu secouée par la marée montante puis descendante. Croissants (bravo Mylène !), café ou thé, débrief encore un peu étonné, ciel chargé. Vers midi j’accompagne Mylène à l’UBA pour son retour prématuré. Puis j’attends que la mer remonte pour naviguer, ce qui m’amène vers 15:00, après un casse croûte et café.

Je vais tirer des bords près de la côte. Le vent irrégulier NW. Un coef de marée de 86. 15:30 le Canon, 16:00 Piquey. Vers 16:00 la pointe aux chevaux : je tombe sur mon cousin sur sa planche à voile. Je me mets à la cape le temps de nous concerter. Je croise un collègue Jouët 680, qui est-ce ? À Hautebelle, je pousse jusqu’à Andernos puis Saint Brice… Je longe la côte au plus près. C’est bientôt la pleine mer. Mais il manque d’eau quand même. Je dois m’écarter un peu de la côte dommage. Voici le port ostréicole d’Arès. Je pique vers Jane de Boy.

Le contournement de la dune des journalistes se fait dans une lumière somptueuse, même si le vent arrière est un peu mou. Et pour finir, l’arrivée devant le club nautique où je vais laisser le bateau comme il faut pour la marée de dimanche.

Ensuite, faire comme si.