Des conditions variées pour Laura et Matthieu

Vendredi vers 23:00, j’arrive au bateau après avoir fait le tours du bassin depuis le Pyla. De l’eau à la taille pour rejoindre le bord avec mon sac sur la tête, sous la demi lune lumineuse. Je ne vais pas réveiller « l’annexe » pour si peu. La nuit commence un peu agitée, après je ne sais pas : je dors. Au petit matin, 6:30 ? un gros son de boite de nuit me fait émerger : 3 fêtards ne veulent pas finir la nuit et font les cons sur les Ponants… L’aube superbe. Je replonge dans mon sac.

Samedi 9 juillet matin au corps mort

Vers 09:00 après mon thé, je rejoins les équipages des pinasses Bleu de Mer, à Claouey, pour rallier la régate de Gujan qui va se courir entre la Matelle et le banc du Tès, au sud. Une belle journée de voiles traditionnelles avec une victoire et une 7e place (sur 15 inscrits ?) La suite de la journée se déroule au Ferret chez l’un des équipiers, tandisque le concert a commencé au niveau du phare / cale à bateaux du Mimbeau.

À 23:00 je suis à bord, le bateau flotte juste, c’est le moment comme prévu de le déplacer plus au large vers le chenal d’un coup de moteur, afin de gagner du temps de marée dimanche matin. Mais là, surprise en ouvrant le coffre : la nourrice d’essence a disparu ! Ben… volée, quoi. Avec son tuyau, la poire et la connexion Yamaha. Et merde ! Pas cool 😡… Alors je me mets à l’eau et je le tire aussi loin que je peux à pieds. Ça ira bien.
Quand commence le feu d’artifice 🎇 J’adore :)
Et la nuit.

Les paramètres pour la journée de dimanche
PM 15:00 — Coef 60
🛫 11:15 (peut être plus tôt si je le pousse à partir de 23:00 samedi soir)
🛬 18:00 ⚠️

Le matin, réveil spontané à 06:00. Le bateau flotte encore. J’en profite pour gagner encore quelques mètres au large (donc quelques minutes de marée supplémentaires après la BM) en lançant l’ancre pour me déhaler.

En fait ces quelques minutes ne serviront pas, parce que mes équipiers sont retenus sur la route par… un phoque mourant à Claouey. Insolite et pas cool. Pauvre bête.

La Presse En Parle

Mes équipiers, justement : Matthieu, qui vient de suivre quelques WE d’initiation à la voile habitable au CVA (qu’il ne recommande pas à cause de l’attitude inadéquate du moniteur), et  Laura, qui prépare leur bébé depuis quelques mois déjà.

Laura et Matthieu arrivent

Vers 11:30 finalement, nous appareillons, avec un beau NE 15 nds, cap vers Mapoutchet au près, 1 ou 2 bords ; Matthieu prend la barre pour retrouver les sensations du près serré, et Laura est initiée au choquer d’écoute de génois ; une fonction-clé. Le vent forcit : démo de prise de ris. Puis Mapoutchet pour encore 2 bords, et chenal de l’île débridé. C’est le bon moment pour faire une pause : cap au vent arrière sur la matte de l’île jusqu’à toucher la sole du bateau.

Au mouillage à l’île aux oiseaux

Nous sommes un peu au nord du quartier privé, côte ouest de l’île. Ancre, affalage et rangement des voiles. Il reste 1h30 de montant : on est tranquille 3h max. Baignade, salade-rosé, café, baignade, baignade (sauf Matthieu : lui il Nage).

Il est temps de repartir pour arriver au mouillage avant 18:00. On renvoie toute la toile. Retour dans le chenal de l’île, abattre dans le chenal de Piquey… Vent arrière à la vitesse du courant, temporairement mieux dans les rafales de vent à… 3 nds. À peine manœuvrable, quoi. Un peu de stress côté patron parce que les chances d’arriver à temps se réduisent mais on devra attendre l’arrivée pour savoir. Je reprends la barre à Matthieu pour traverser les rangs de corps morts à partir des Américains. Arrivé effectivement 20 mn trop tard. Argh! Je dois laisser le bateau à l’ancre et solliciter l’ami Pierre, Résident ferret-capien et familier des lieux, pour venir attacher l’Iboga à la mi-PM (pleine mer en parler nautique) de lundi aprème (PM en parler anglais).

Clic pour voir les quelques photos de la marée