Ce dimanche, je suis sur le bateau depuis cette nuit, deux heures du matin, après une très bonne soirée chez l’ami Patrice, avec sa vue somptueuse sur le bassin. Tout près du mouillage, il y a un Brio calé sur ses béquilles. La nuit est parfaite puisque essentiellement à marée basse et je ne suis pas réveillé avant le clapot vers 7h30. Il n’y a pas d’urgence. L’Iboga flottera dans une petite heure.

Ça c’est décidé sur une inspiration jeudi soir : ça te dit un tour en bateau demain ? La question elle était vite répondue. Je mets de côté ma préparation d’un concours d’archi/scéno à livrer lundi avant 10:00, il restera bien assez de temps dans le WE.

Ce dimanche matin, après la grosse journée pluvieuse et froide de pinasses Claouey-le Teich où les BDM se sont classées 1 et 4 (celle où je suis n°1 à l’amure), laquelle journée faisait suite à une « assez grosse » fête d’annive le vendredi soir, autant dire que j’ai un peu de retard d’énergie pour être prêt à partir avant 07:45. C’est la dernière limite si je veux pouvoir rejoindre la flotte des Jouët 680 à Arcachon.

Nous nous retrouvons à 10h au bateau. Nous : David et sa fille Iris, équipière confirmée de 3 ans, Marie, et Louison 6 ans (?). Kevin le papa de Louison nous rejoindra après la marée pour le pique-nique.

Ce samedi, après une route, un peu retardé par une mauvaise surprise, et presque un peu tard (une demi-heure seulement dans les ralentissements entre Arès et Claouey), une pause express au marché de Claouey (bisous Sophie bloquée à son stand), encore 10 minutes de route jusque au Cap-Ferret. Il est temps d’embarquer et de prendre la mer.

Le bateau est censé flotter depuis 09:00 mais on ne s’est pas pressé pour partir ce matin : la marée montait, et le vent se faisait attendre. Mais on n’a pas une grosse fenêtre ce dimanche parce que on doit être rentré au corps mort à 15:00 pétante, sinon, c’est 21:00. Mes hôtes de la veille sont mes équipiers du jour. Vers 10:00 l’Iboga quitte le hâvre de la Teste, au moteur, vent de face, et le courant aussi. C’est long jusqu’au chenal d’Arcachon… Traversée. Cousse. Toujours faiblard, le vent, mais assez pour évoluer.

Ce samedi a commencé dans la forêt de Cazaux, où j’accompagnais Céline, de la Bat de Sahuc, et Pascal, des Brilleys, à une entretien avec un journaliste de Le Journal en préparation d’un hors série anniversaire des 1 ans de l’Incendie qui a emporté leurs maisons des bois.