D’Afrique à Madone au petit matin

Après la soirée du Plus Beau Nuage de l’Année, racontée juste avant, la nuit est calme bien qu’à pleine mer. Le vent a dû se calmer.

Hauteur de marée à 6h15 le 16 juillet 2023

Je quitte la flottille en premier, ayant de la route à faire jusqu’à Claouey, à contre courant.

Réveil spontané à 06:00. Léger mal de crâne (merci pour le rhum Alain de Calinoo II !) Route le long du Pelourdey, au portant dans un vent léger. Exit à Gahignon. Je croise le 680 Léon qui ne nous avait pas trouvé ! Remontée du reste de Mapoutchet.

Vers la sortie de l’estey d’Afrique

Une heure après le départ, enroulement de la pointe du Congre (poteau 8) et embouquage du chenal de l’Île au près, courant neutre. Une heure plus tard enroulement de la pointe de Graouères (poteau 9 pour les comptables) cap sur Andernos — oui, elle est bizarre la route pour Claouey — au portant dans un vent mollissant et courant plein pif : moteur. Enfin, avant de lancer le moteur je dois bricoler le connecteur d’essence qui a son ressort en vrac, mais ça finit bien (ressort pas perdu, connecteur remonté). Pendant ce temps le ciel se charge sévèrement au sud et sud ouest.

Une arrivée à Madone dans fort peu d’eau sous le bateau et sous un grain

Quand j’arrive dans le chenal de Lège, toujours sous GV et Yamaha, c’est un bon grain qui me cueille plein travers. Autant dire que le chenal de Lège ne résiste pas longtemps. Mais voici Madone et au bout, la petite langue de sable du CNC dans une mer de vases, but de mon ancre jusqu’à dimanche matin.

Entre temps, ça va être une matinée tranquille à l’abris de la véranda de Sylvosa, puis une marée en pinasses pour la régate de Gujan.

C’étaient les Chroniques de l’Iboga de samedi matin 15 juillet 2023 entre 06:00 et 09:00.

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