Collectivités, maîtres d’ouvrages, architectes, scénographes… des projets numériques pénibles, frustrants, enlisés… 😡 Ça vous parle ?
Pas étonnant…
Collectivités, maîtres d’ouvrages, architectes, scénographes… des projets numériques pénibles, frustrants, enlisés… 😡 Ça vous parle ?
Pas étonnant…
Détruite en 1915 durant l’occupation japonaise, la “porte de l’ouest” de l’enceinte fortifiée de Séoul (🇰🇷) était située sur ce qui est devenu un carrefour routier très fréquenté ; impossible aujourd’hui de la restaurer.
Jusqu’à ce que le numérique rende possible une restauration… virtuelle.
Ainsi, en étudiant l’iconographie, les photos d’époque de l’ouvrage et les vestiges des autres édifices de la ville, la porte et le site environnant ont été précisément reconstitués en 3D.
La conférence Museum and the web est organisée depuis 1997 pour actualiser l’état de l’Art du numérique dans la muséographie. Elle réunit les praticiens les plus en pointe — institutions culturelles, scientifiques et patrimoniales, leurs partenaires, prestataires et fournisseurs. C’est un RV principalement nord américain, et accessoirement européen…
Après la phase de constitution des équipes, voici donc les « lémuriens néo-pop » réunis pour imaginer une expérience de visite de la salle des sièges contemporains, sur la base en principes, du pitch qui nous a réuni.
De prime abord, dans cette salle, il y a des dizaines de sièges. Près de 70, en faits. Tabourets, chaises, fauteuils, chauffeuses… De très rares et de très banals. Ce qui est impressionnant, c’est le nombre, les couleurs, la diversité de formes. Mais, pourquoi s’intéresser, s’attacher plutôt à l’un de ces sièges plus tôt qu’à un autre ?
On a envie de capter les sensibilités des visiteurs, que les participants aient envie de parler des chaises.
On se demande comment on va leur faire aimer les chaises, mais si ça se trouve ils les aiment déjà ; du moins ceux qui rappellent des souvenirs familliers, familiaux, des séjours, des salles d’attente, des réfectoires…
Les 11, 12 et 13 novembre dernier se déroulait au musée des Arts décoratifs une expérience inédite : Muséomix.
Le musée mettait à disposition 11 de ses salles, l’espace de sa bibliothèque, et des interlocuteurs : conservateurs, guides, médiateurs. Les organisateurs, eux, mettaient à disposition : un scénario à l’épreuve des balles, de nombreux facilitateurs, des partenaires à haut niveau d’engagement (ping: la team Erasme / musée des Confluences), un catalogue de fantastiques ressources digitales plus ou moins intégrées, des Legos, des feutres et du papier, du feedback, des exigences, un timing… Et les participants, 70 sélectionnés sur 140 candidats, apportaient leur métier de professionnels de la médiation culturelle ou de designers mais, surtout, une forte motivation pour vivre l’expérience Muséomix.