Ce dimanche, le 2 mai et la 10e sortie de la saison, l’Iboga embarque les résidents du Chalet de Claouey : Liza et Pascal. Liza, inconditionnelle des sorties sur l’Iboga et Pascal qui a une idée en tête puisqu’il emporte son nouveau flotteur de planche à voile, avec la 7,30.
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Où les sternes et le kitesurf font bon ménage
Le projet du jour, c’est d’employer l’Iboga comme navette, et base flottante, entre le Ferret et les bancs de sable entre la pointe et le Pyla, parfaitement exposés pour une session d’entrainement au kitesurf.
Il est un peu moins de midi quand nous embarquons.
Le courant nous amène très rapidement au spot. Il est encore un peu tôt : le thermique n’est pas démarré. C’est le moment du casse croûte à bord, tandis que sur le banc en train d’émerger sous le vent duquel lequel nous avons jeté l’ancre, un vol de Sterna sandvicensis s’est réuni avant la chasse au petit poisson qui fait son ordinaire.
PM et sports de glisse à l’île
Élie m’accompagne pour mettre en route le bateau tandis que Pascal prépare du matos de glisse et que Liza fait les fonds de frigo pour trouver 4 bières. On quitte le mouillage sous voiles. On est à PM -2. Vent de NE qui va tourner NW en forcissant un peu. Avec le montant, cap sur le Grand banc. Le jus, coef 70 nous amène parfaitement à l’entrée de l’esteu d’Afrique juste au moment où le vent a basculé, nous permettant de pénétrer dans l’escoure du sud de l’île, puis remonter après 2 virements de bord, jusqu’à la pointe NW de l’île. Devant la « cabane de lous vacanceyres ».
Deuxième retour au corps mort
Hier à la marée basse d’après midi, je suis venu au Ferret en voiture installer mon nouveau corps mort. Comme j’avais le choix et la place, laissée vacante par tous les corps morts disparus cet hiver, j’ai choisi exactement le même emplacement que l’an dernier et les 20 années précédentes : dans l’axe de la rue des cormorans qui arrive en impasse sur la plage. Seul le n° change : fini 3C07, salut 3A08 !
Lundi de Pâques : Claouey – Andernos et le tour pour rentrer
C’est une petite marée, à la PM mais de petit coefficient, qui se dessine.
On embarque à la fin du montant, vers midi. Jean-Yves, Laurent, Liza, le pique-nique.
Pas violent le vent de NE encore glacé pour la saison « ne te découvre pas d’un fil, rappelle toi que les saints de glace ne sont pas passés ».
Jouët 680 au vent arrière vers Andernos
Touch and go au Mimbeau
C’est le premier samedi du weekend de Pâques et le dernier weekend de tolérance avant le début du confinement strict. Je suis arrivé samedi vers 11h – 11h30 à Claouey et là, après avoir fabriqué un petit panier pique-nique, j’ai embarqué Liza, Marcello et ses deux filles : Marguerite et Louise, qui composent l’équipage du jour.
Chronique dictée du Claouey – tour de l’île et retour
Attention, nouveau stayle : la chronique a été dictée sur le vif (et beaucoup corrigée, mais pas re-écrite).
Hier soir on avait laissé le bateau au milieu du chenal pour être prêt à partir presque à la marée basse du matin de dimanche.
Donc voilà comment ça s’est passé : on a embarqué à 10h30 après avoir bien pataugé dans la vase — les joies de l’estey de Madone. En partant on a laissé en plan l’annexe avec la petite ancre. Bizarrement, le moteur ne marche encore pas ce matin. Pourtant on n’a rien fait… Bon, mais il faut partir fissa maintenant. Pascal pousse le bateau avec un grand aviron depuis le balcon avant, tandis que de temps en temps je lance un coup de moteur pour pousser deux ou trois tours d’hélice avant que le moteur ne cale. C’est chaud : il y a presque plus d’eau. En tout cas on arrive à sortir comme ça de l’estey et on peut enfin envoyer les voiles une fois dans le chenal de Lège.
On doit faire encore attention à la hauteur d’eau mais le bateau commence à naviguer bon plein à travers bâbord amure ; c’est un vent d’est. Continue reading
Petit triangle dans la pointe du Bassin à la pleine mer
On est samedi, 27 mars 2021. Exactement 1 mois que le bateau est à l’eau. Il est 17h48 quand je débarque après avoir mouillé le bateau à l’ancre dans le chenal d’accès au club nautique de Claouey. Je le laisse là pour le retrouver demain en fin de matinée : ça sera marée basse et j’ai envie d’aller profiter un peu du descendant et de passer une marée entière sur le bassin. Mais aujourd’hui, donc, ça consistait à récupérer le bateau peu avant la marée haute. J’embarque qui veut : Liza et Cécile. Cécile accompagne Marcello. Marcello qui fera sûrement des pâtes ce soir après avoir apporté à Pascal la magnifique machine à coudre Singer spécial cuir. Sur l’eau — c’est confus cette histoire — un bord vers Ares, un peu vers les cabanes du port ostréicole, ensuite un petit peu longer la côte d’Arès vers le sud. Puis piquer vers Claouey, au près. On croise l’école de voile, la lumière du soir dans les voiles et dans les yeux. Pascal vient nous narguer en planche. Le retour devant Sylvosa et la boucle est bouclée.
Errance et incertitudes
On est dimanche. Deuxième semaine que l’Iboga est rentré au Ferret de son hivernage gujannais. Et toujours pas d’autorisation de mouillage, ni de corps-mort (voir 3-C07 a disparu !). Je suis venu le WE dernier vérifier et renforcer le mouillage. Le bateau a été déplacé ! Malgré mes échanges courtois et solidaires avec le CNF, devant lequel je l’avais ancré. Il faut croire que l’Iboga gène. Parqueur ou pêcheur, ou plus sûrement riverain inquiet de voir un bateau de plus dans la Lugue exiguë… En attendant, je l’ai retrouvé plus en amont, après qu’il ait frotté contre les pignots de la buse d’eaux de pluie. Grâce à l’ancre FOB de 12kg prêtée par Florian « Poussinho » du Beleza, et à la lourde chaîne empruntée à la famille de Claouey, je confectionne un mouillage lourd que j’établis dans l’axe du courant, le bateau au centre des deux ancres, ainsi, le rayon d’évitage restera minimum.
Il est 15:30, 3h avant la PM de l’après midi. Laura nous a déposés, Pascal et moi, au Ferret. Nous embarquons. L’annexe attelée au bateau. GV établie avec un ris, parce qu’on s’attend à du NE force 5 variable. Génois prèt à envoyer. Face au vent, moteur. Bah, le moteur, sorti de révision, qui pisse de l’huile (trop plein ?) et de l’essence (pointeau coincé ?), et cale au bout de 30 secondes… heureusement il redémarre chaque fois, et en 5 ou 6 coups, nous voilà sortis de la Lugue et prêts à nous déhaler sous voiles seules.
Pascal à la barre, moi plus ou moins aux réglages. Avec l’aide d’un fort coeficent de marée, un seul bord nous amène à ras des parcs NW de l’île, puis devant la pointe aux chevaux, les Jacquets, le Four, la dune perdue, ça touche, et l’estey de Madone par son petit bout.
À 18:00 pile (
Le bateau restera là jusqu’à ce que j’ai trouvé une solution pérenne à mon souci d’autorisation. J’ai encore une démarche désespérée à tenter. Si celle-là échoue, et bien… La saison est très incertaine.
3-C07 a disparu !
En arrivant à pleine mer hier samedi 27 février vers 18:00, sale surprise : il n’y a plus de bouée 3-C07 !
Un tour, 2 tours et il faut se rendre à l’évidence.
Alors comme l’heure tourne, que le vent d’est 17-20 nds sur un fort coef lève une jolie houle, on se réfugie dans la Lugue devant le CNF. Où le bateau attendra le temps qu’on en aie le cœur net et une solution pérenne.
Suspense…