C’est le premier samedi du weekend de Pâques et le dernier weekend de tolérance avant le début du confinement strict. Je suis arrivé samedi vers 11h – 11h30 à Claouey et là, après avoir fabriqué un petit panier pique-nique, j’ai embarqué Liza, Marcello et ses deux filles : Marguerite et Louise, qui composent l’équipage du jour.
On est parti au moteur pour sortir de l’estey de Madone face au vent, ensuite j’ai donné la barre à Liza qui a tenu le bateau bout au vent à l’entrée du chenal de Lège le temps que j’établisse la grand-voile avec un ris — il y avait beaucoup de vent annoncé et déjà d’ailleurs — et ensuite on a embouqué le canal de Lège, direction Hautebelle. Comme souvent quand on part de Claouey en fait. Tellement de vent, par rapport aux capacités de manœuvres embarquées, que je n’envoie pas le foc. On fait toute la descente jusqu’au Ferret au portant en presque vent arrière avec seulement la grand-voile. Arrivés au Ferret on s’est mis à la plage — c’était presque marée basse — au bord du chenal. Pascal nous a suivi en planche à voile. Il tombe dans le cockpit juste pour le déjeuner et ne pourra pas s’attarder pour sécuriser son retour au près en partant devant nous.
Pascal arrive sur sa Tiga vintage
Le bateau apprécie d’arriver à la plage du Phare, en attendant de pouvoir s’y installer de nouveau pour de bon… Le casse-croûte, tandis que le bateau s’est un peu posé. Mais à peine et le temps de faire le café de glander un peu et puis voilà c’était le moment de repartir.
L’escoure du phare escale du jour samedi 3 avril 2021
Pour repartir par contre, je vais préparer le petit foc parce qu’on allait avoir du près, et préparer le deuxième ris aussi parce que le vent a forci. Voilà le retour, en tirant des bords avec mes équipiers — au début des passagers et petit à petit qualifiés comme équipiers.
Prise du 2e ris dans la GV du Jouët 680 Iboga samedi 3 avril 2021
Liza a appris le choquer d’écoute et Marcello a appris l’embraque. Également je lui ai appris à faire « taquet » (« tu te tais, tu tiens, tu ne lâche pas, sauf si je te demande ») pour tenir l’écoute de foc et savoir petit à petit relâcher au fur à mesure qu’il y a besoin de le régler… Puis progressivement, choquer, border, choquer, border… pour continuer à faire marcher le bateau.
Le bateau va passer la nuit devant le club à l’ancre à marée haute ; cette nuit normalement il y aura un peu de vent mais il devrait être à l’abri. L’arrivée se fait à peu près aux alentours de 19h30, donc autant pour le couvre-feu…
Demain dimanche, finalement, je vais zapper la marée pour m’occuper de mon mouillage : peindre le nouveau n° d’autorisation 3A08 et le nom bu bateau, et raccourcir la chaine.