Deuxième retour au corps mort

Hier à la marée basse d’après midi, je suis venu au Ferret en voiture installer mon nouveau corps mort. Comme j’avais le choix et la place, laissée vacante par tous les corps morts disparus cet hiver, j’ai choisi exactement le même emplacement que l’an dernier et les 20 années précédentes : dans l’axe de la rue des cormorans qui arrive en impasse sur la plage. Seul le n° change : fini 3C07, salut 3A08 !

Alors ce dimanche midi, PM+3 devant le club de voile. Embarque Pascal avec son matos de kite. L’idée c’est d’aller nous échouer sur les bancs devant le Moulleau le temps que le thermique se lance, pour que Pascal puisse s’offrir une session « Progression » sur un terrain sableux, de faible profondeur et idéalement orienté.
Le vent est là, enfin, assez pour faire marche un voilier, 8-10nds variable en direction comme prévu. Sur l’eau, pas mal de voiliers, c’est encourageant. D’un seul bord, nous voilà vers 14:00 au large de la jetée du Moulleau sur le premier banc de sable bien marqué mais pas encore découvert. Avec ce petit coef, en fait il ne découvrira pas. Ancre. En attendant que le vent monte, bon gastro : salade de crudités et pommes de terre, jambon de Terruel et grenier médocain, bière ambrée « Cathare » brassée vers Toulouse et pour finir café « Tchanqué » (pas cultivé, mais peut être torréfié en pays de Buch).
Et le vent ne vient pas. Enfin, qui ne dépasse pas les 15 nds en rafales, et plutôt 10-12nds de base. D’ailleurs les quelques voiles à Péreire ou aux Arbousiers ne sont pas très dynamiques… Ah, un véliplanchiste nous salue et nous aborde : mais c’est Nathanaël ! Le fameux guide-piroguier basé sur la Leyre, mais aussi Jouëtiste. Alors on papote. Et en repartant, avec sa 8,5m2, on voit bien que le vent est trop faiblard pour la glisse.

Oubliée l’idée de session Kite Progression aujourd’hui. On va faire un peu de voile à la place.

Route au sud, grand largue tribord amure. D’abord à longer les bancs. Repérer pour la prochaine fois le banc les plus conséquent, entre Lavergne et ce perré peint en blanc au Pyla. Puis piquer vers les passes nord, celles qui ne sont pas balisées. La marée remonte depuis 2h, il y a assez d’eau pour aller jouer dans la faible houle entre la pointe et le banc du Toulinguet. Mais quand on a une vue sur la plage des blockhaus, ça veut dire qu’on a passé l’alignement de la presqu’île. Ça déferle, gentiment mais quand même, pas loin. Volte-face.

On va remonter la pointe au près, visiter et commenter les fortifications, tirer 2 ou 3 bords pour arriver devant l’escoure un peu tôt : les mouettes ont pieds au niveau du corps mort. Donc on pousse jusqu’à Bélisaire, et cap au sud le long des parcs, pour entrer sur l’escoure sous voiles, la main sur la dérive et la retenue de safran, comme ça au plus près du mouillage posé hier. À 20mn près.

Notre navette est déjà là. On va embarquer JY et Laurent pour célébrer le corps mort 2021 autour d’un ti-punch typique.
Débarquement parce qu’il paraît qu’il y a des horaires à respecter. L’annexe retrouve son rack. Fin de la 7e marée de la saison 2021 (ça sent le record…) et 2e retour au corps mort après le manqué du 27 février.

La Trace de l'Iboga le 18 avril 2021

La Trace de l’Iboga le 18 avril 2021

Et quelques photos de la marée.

Et… La Trace !