Où les sternes et le kitesurf font bon ménage

Le projet du jour, c’est d’employer l’Iboga comme navette, et base flottante, entre le Ferret et les bancs de sable entre la pointe et le Pyla, parfaitement exposés pour une session d’entrainement au kitesurf.

Il est un peu moins de midi quand nous embarquons.
Le courant nous amène très rapidement au spot. Il est encore un peu tôt : le thermique n’est pas démarré. C’est le moment du casse croûte à bord, tandis que sur le banc en train d’émerger sous le vent duquel lequel nous avons jeté l’ancre, un vol de Sterna sandvicensis s’est réuni avant la chasse au petit poisson qui fait son ordinaire.

Iboga 1er mai 2021 les sternes ont adopté le banc

Iboga 1er mai 2021 les sternes ont adopté le banc
(clic pour les photos de la marée)

Un peu d’ornithologie :

La Sterne caugek a un manteau gris cendré. Elle est assez haute sur pattes. Son bec est long et noir, avec le bout jaune. Une huppe érectile prolonge sa calotte noire. La queue blanche, très échancrée, est prolongée par deux longs filets. Ses pattes sont noires. La sterne caugek a une silhouette fine et harmonieuse.
Source : life-envoll.eu

En attendant le vent, qui se fait désirer, Pascal et moi opérons le Yamaha qui nous fait encore des misères. Mais là je sais ce qu’il a et l’intervention est rapide et efficace : régler et souquer la tringle d’inverseur, qui s’était relâchée, au niveau de l’embase.

Puis c’est l’équipement. Pascal a porté une antique C-shape 12 à 4 lignes + une qu’il a bricolée selon les indications de Youtube. Et une 10 d’une forme plus polyvalente donc plus réaliste. Le voilà parti avec la 10 tandisque je m’amuse à gonfler la 12 (late par late, s’il vous plaît, et pas de bille…) Une fois l’aile en l’air, toujours sur le sable, je décide de renoncer : pas assez fou pour rider une aile des années 2000 avec mon niveau.

Pascal va me prêter sa 10 pour quelques bords, mais décidément, le vent est juste en dessous de ce qu’il me faudrait pour une reprise. À ce moment là, on peut les voir entre les Arbousiers et le Pyla, les seuls qui s’en sortent sont en foil. Bon, je remonte quand même au près dans les flaques d’eau entre les bancs. Quelques bons bords pour se récompenser d’être allé à l’eau.

Pendant ce temps, la marée a fini de baisser, puis bien remonté et, après avoir roulé les ailes, nous quittons le banc avant sa disparition. Il est encore tôt — à peine 17:00 — on peut faire un peu de voile avant de rentrer.

Iboga 1er mai 2021 après l'incursion dans la passe nord

Iboga 1er mai 2021 après l’incursion dans la passe nord
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Cap au sud, contre courant, vent portant. Dans le chenal balisé. Regardez comme le Toulinguet est réduit depuis qu’il a été sanctuarisé par la Sepanso. Quelques saisons auparavant, il avait pris une belle ampleur, mais maintenant ce n’est plus qu’un précaire îlot à la PM.

Puis volte-face et retour au près jusqu’au mouillage où un, non, deux ti-punchs vont faire circuler le sang avant de débarquer.

Iboga 1er mai 2021 après l'effort le tipunch

Iboga 1er mai 2021 après l’effort le tipunch
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L’Album photos (Liza ou fx)