On est dimanche. Deuxième semaine que l’Iboga est rentré au Ferret de son hivernage gujannais. Et toujours pas d’autorisation de mouillage, ni de corps-mort (voir 3-C07 a disparu !). Je suis venu le WE dernier vérifier et renforcer le mouillage. Le bateau a été déplacé ! Malgré mes échanges courtois et solidaires avec le CNF, devant lequel je l’avais ancré. Il faut croire que l’Iboga gène. Parqueur ou pêcheur, ou plus sûrement riverain inquiet de voir un bateau de plus dans la Lugue exiguë… En attendant, je l’ai retrouvé plus en amont, après qu’il ait frotté contre les pignots de la buse d’eaux de pluie. Grâce à l’ancre FOB de 12kg prêtée par Florian « Poussinho » du Beleza, et à la lourde chaîne empruntée à la famille de Claouey, je confectionne un mouillage lourd que j’établis dans l’axe du courant, le bateau au centre des deux ancres, ainsi, le rayon d’évitage restera minimum.
Il est 15:30, 3h avant la PM de l’après midi. Laura nous a déposés, Pascal et moi, au Ferret. Nous embarquons. L’annexe attelée au bateau. GV établie avec un ris, parce qu’on s’attend à du NE force 5 variable. Génois prèt à envoyer. Face au vent, moteur. Bah, le moteur, sorti de révision, qui pisse de l’huile (trop plein ?) et de l’essence (pointeau coincé ?), et cale au bout de 30 secondes… heureusement il redémarre chaque fois, et en 5 ou 6 coups, nous voilà sortis de la Lugue et prêts à nous déhaler sous voiles seules.
Pascal à la barre, moi plus ou moins aux réglages. Avec l’aide d’un fort coeficent de marée, un seul bord nous amène à ras des parcs NW de l’île, puis devant la pointe aux chevaux, les Jacquets, le Four, la dune perdue, ça touche, et l’estey de Madone par son petit bout.
À 18:00 pile (
Le bateau restera là jusqu’à ce que j’ai trouvé une solution pérenne à mon souci d’autorisation. J’ai encore une démarche désespérée à tenter. Si celle-là échoue, et bien… La saison est très incertaine.