Le bateau était échoué sur le bord de l’estey de Madone depuis hier soir. Ce matin on a le temps d’un bon petit déjeuner sous la galerie de Sylvosa puisque la flottaison est attendue pour 11:00.

Ce samedi, je vais juste remonter du Ferret jusqu’à Claouey. la marée baisse déjà quand je quitte le mouillage à 14:00. C’est un petit coefficient mais je ne peux pas trainer si je veux trouver un peu de « sable » à l’arrivée. Heureusement le vent est dynamique et c’est sous génois et GV arisée que je remonte le chenal de Piquey. Piraillan est passé après une heure de nave.

… et pas n’importe lequel !

Un parcours inhabituel pour ce tour de l’île au montant dans un vent faible à forcissant. Alors que je remonte au près le chenal de Piquey, j’avise des kayakistes sur tribord, dans les piquets. La marée monte depuis près de 4h. le coef de marée est faible mais quel risque tant que la marée monte ? J’engage l’Iboga à travers parcs, puis sur les terres d’Afrique. 2,8m au dessus du zéro des cartes marines. Je suis au vent arrière, je ne rattrape pas les kayaks. Très peu d’eau dessous, la vague caractéristique se forme. C’est le moment où j’ai faim ; je vais manger à peu près n’importe comment en barrant avec les jambes…

La veille, dans la cuisine de la villa familiale de Claouey, cuisiner le sauté d’agneau du pays basque (pas possible d’être plus bio) à l’aillet et pommes de terre, et mettre les lentilles vapeur à macérer.

Le RV est à 09:30 à Claouey. Pas de speed.

C’est incroyable : depuis le temps qu’elle fréquente le bassin, Mylène n’est jamais allée à Arcachon. On va réparer ça. C’est Pascal qui est content de faire du tourisme. Il adore.

Peu à raconter sur cette sortie solo.

La veille, j’ai récupéré la remplaçante de mon annexe Dufour. La nouvelle est presque neuve, héritage de la collection de coques de cousin Thierry 😢. La voilà, érigée comme un menhir, qui veille sur l’Iboga, depuis le rack à annexes.

La soirée avec les amis pinasseyres de la team Bleu de Mer, pour une AG de début de saison, chez Marie au Ferret. Nuit sur place.

C’est le WE de la mise à l’eau !

Samedi, je suis venu préparer le bateau. Surtout, aller emprunter sa GV au Jouët Jonas IV, d’Antoine, qui a été malmené cet hiver et son skipper n’a pas prévu de s’en occuper avant quelques semaines. Ça fera le joint en laissant le temps à Corinne, à la voilerie, de finir la révision de la GV de l’Iboga que je lui ai confiée assez tardivement je dois avouer.

L’ami Jacques m’a hébergé et conduit au chantier où Grégory a préparé le bateau sur le ber de mise à l’eau attelé au tracteur du chantier. On prend le temps de cuisiner un peu Grégory — c’est facile : il a encore les yeux qui brillent du bleu des icebergs — sur sa « croisière estivale », cet hiver, des Malouines à la Géorgie du sud, à bord du fifty 20m acier, Golden Fleece, skippé par le mythique Jérôme Poncet. Oui, celui de Damien. Expédition inoubliable.

Samedi 18 et dimanche 19 février

Dimanche 19 février 2023, fin de la deuxième journée des travaux de début de saison.

Ce qui a été réalisé samedi, après une bonne séquence de concentration (je commence à poncer à 13:00)  :

• ponçage de la coque avec le nouveau plateau de la ponceuse excentrique
• recherche des pets sous la coque : pas besoin de mastiquer cette fois-ci
• comme j’avais laissé le rouleau chez Jacques, je n’ai pas pu passer l’antifouling donc j’ai profité du beau temps pour lessiver les coussins et les coffres, l’intérieur de la cabine et la cuisine
• et amener toute la vaisselle à laver chez Manue.