Cécile sur la petite mer de ses ancêtres

Le bateau était échoué sur le bord de l’estey de Madone depuis hier soir. Ce matin on a le temps d’un bon petit déjeuner sous la galerie de Sylvosa puisque la flottaison est attendue pour 11:00.

On attend du W-NW 12nds avec rafales à plus de 10nds. Une journée assez ensoleillée.
Départ sous GV à 1 ris et génois. Dès le chenal de Piquey, j’affale et range le génois : ça fuse ! Même à contre courant on marche à près de 5 nds.

Ça n’a pas l’air mais ça pulse là ! (toutes les photos)

Sous GV seule donc, Cécile nous amène à l’entrée de Gahignon. Je récupère la barre pour la manœuvre qui nous amène à mouiller dans 1m d’eau. Il reste 30 mn de montant. On est tranquille pour le déjeuner à bord.

Enfin, tranquille… Le bateau évite en grand sous les assauts des risées. J’ai l’impression (fausse ?) qu’on dérape. Je remouille…

La trace de la sortie

Vers 15:00, GV à 2 ris et petit foc, (très belle) manœuvre d’ancre. Et on ressort de Gahignon vent arrière. Mapoutchet travers, courant porteur. On parle de plus de 7 nds, là. Puis jusqu’au Ferret au près. Vent contre courant lève un petit clapot qui éclate parfois juste comme il faut. Mais rien de grave. Cécile a repris la barre.

Nous passons devant le quartier de la Chapelle, qui fut une belle pièce du patrimoine de la famille Lalesque au 19e siècle. Nulle nostalgie là dedans : c’est important de rester connecté aux racine n’est-ce pas ?

La jetée de la Chapelle sur fxbodin.com

Devant Péreire, nous croisons une flotte en régate. Les copains 680 tentent l’option « côté parcs » espérant rencontrer moins de courant de face…

Après la traversée du chenal de Piquey, atterrissage nickel. Encore 2 ou 3 bords dans l’escoure du phare, main sur la dérive, le safran relâché et les écoutes entre les dents, pour crocher le mouillage du premier coup.

Une marée un peu fraîche mais bien tonique. Et… après Marie-Alice, 2e fille de ma chère cousine Claire, à faire l’expérience de l’Iboga !

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