Mais auparavant, la chronique de ce dimanche 6 novembre.
Comme le montre la carte (ne tenez pas compte de ce trait vertical fantôme), le parcours c’était Mimbeau – Claouey via le tour de l’île, suivi d’un démâtage.
À bord, un équipage fort motivé :
– Delphine, mon équipière des dernières 18 heures (déjà présentée là)
– Fred (@fredbermudes), aussi équipier des 18 heures, et son fiston, qui saura se rendre bien utile pour faire circuler les crudités et l’eau qui désaltère
– et Sébastien (@z3zone), pour sa 1ere sortie sur l’Iboga
Tous motivés, surtout après l’annulation de la participation à la régate de la veille pour cause de prévision météo pourrie et de marée trop tardive pour viser une participation officielle…
Une bonne chose que nous soyons 4,5 à bord, car la météo annonce un vent « faiblissant 5 à 6 beaufort », jusqu’à 27 nds donc. Le rappel et l’efficacité ne seront pas de trop.
En fonction de cette prévision, le bateau est gréé de son foc n° 1 et de la GV sous 2 ris. Le départ de la plage au montant, 11:30.
Une fantaisie devant Arcachon : aller virer la queue de baleine. Les quelques virements de bords pour remonter Mapoutchet, le bord à travers terres à partir du chenal de l’île, puis la remontée jusqu’au Four. Le vent est finalement un peu faible pour les 2 ris, mais cette côte est traitre. Nous conservons notre sécurité. Le rase-côte du Four à Claouey, Séb a la main sur la dérive et apprend à réagir au son. le tout sous une pluie ininterrompue heureusement pas trop dense. Et les 2 derniers bords pour arriver au plus haut de l’escoure de Bertic. Nous avons profité de 3 heures de belle navigation. Il reste quelques mn de montant qui permettent d’aligner le bateau face au vent et de le positionner à distance des voisins de plage.
Affalage et pliage des voiles, GV comprise, dépose de toutes les drisses sur le pont en prévision du démâtage prochain.Un casse croûte au planteur en attendant que la marée baisse. Digressions, conversations et sympathiques échanges. Iboga way of life.
Et le desserrage des haubans, la prolongation de l’étai pour permettre à Delphine d’accompagner la descente du mât, les consignes et l’action : Séb au pied, en première réception, Fred dans le cockpit recevra tout le mât en porte à faux, fx au décrochage du pied de mât et accomagnement de l’équilibre… C’est presque fini : dépose totale des câbles, accochage du mât sur le balcon et le capot, dépose de la girouette.
Il est 16:00. Temps de récupérer les voitures au Ferret et de conclure cette journée en contemplant le panoramique (« on dirait qu’il est faux ») de la plage du phare, de Bélisaire au Mimbeau…