Gaillouneys – Claouey

Passage à Claouey prendre Jean-Yves et Laurent qui paraît-il est tenté par l’expérience du cabottage. Embarquement au Ferret. Marée descendante. Cap sur le Pyla. Passage des caouènes au moteur parce que le vent est faiblard à inexistant. Passes sud sous voiles : le vent est revenu. Il est dans les 13:00. Trop de monde à Arguin toutes les places sont prises, pas envie de foule. Piquer à la plage des Gaillouneys un peu au nord des blockhaus. Marée basse. Ancre dans le chenal et à la plage. Un peu de ressac et le vent qui tourne ouest compliquent un peu l’escale. Mais pas assez pour nous empêcher de profiter du pique-nique, baignade et tour dans la végétation dunaire. Les mûres !!! Maintenant que la marée a bien commencée à remonter, on repart direction Claouey, pour l’escale du soir. On a du prés serré à grand largue. Le vent fraichis bien. On réduit la GV ; avec toujours le génois. Laurent à la barre. Puis Jean-Yves. Peinard pour moi. Manou sur la banquette au fond. Dans le chenal d’Arès puis de Lège, plus grand monde, le vent a juste faiblit comme il faut pour nous faciliter les virements de bord au milieu des mouillages. Arrivée dans un souffle d’air devant Sylvosa, escale du soir.

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Gréements traditionnels, agrément intemporel

La journée commence par une tournée aux Capucins, puis après quelques km, la régate de pinasses à Claouey.

Un bien beau parcours concocté par le comité des courses du club de Claouey, avec un départ donné seulement 1h après l’horaire prévu pour donner le temps aux yoles de se mettre à l’abris. On a un peu de peine à reconnaitre dans ce RV au port les fameuses Festivoiles de Claouey, organisées la première fois par une joyeuse bande de pinasseyres créatifs, constructifs et trentenaires, il y a 19 ans (déjà !), dernière fête traditionnelle créé de toutes pièces pour célébrer la fin de saison avec les derniers estivants et les locaux. Mais ce qu’on reconnait bien, ce sont les pinasses, bacs à voile, monotypes et canots mixtes qui ont traversé le bassin pour le plaisir d’en découdre autours de quelques bouées puis de la buvette.
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Un tour de l’île, et plus, à contre courant

Robin est passé me prendre à Claouey à 08:15, comme ça on était sûr d’arriver au corps mort avant que le bateau ne pose avec le descendant. En fait on est arrivé un peu trop tôt même et j’ai dû marcher vers le bateau avec de l’eau jusqu’à la taille. Alors Robin a embarqué et nous sommes allés au moteur jusqu’à un mouillage proche du chenal le temps de prendre un petit déj à l’abris. Le vent est déjà soutenu. Secteur ouest peut être un bon 4 établi. En tout cas cette qualité de vent qui permet de choisir sa destination indépendamment du courant. Alors aujourd’hui, comme ce courant n’est pas trop fort — coef 77 — nous allons faire presque tout le chemin à contre. Comme ça le bassin paraîtra plus grand. Une longue journée sur l’eau s’annonce. À la fin nous aurons gagné un coup de soleil chacun mais que sur le visage, parce que la vigueur du vent sous ce couvert nuageux incitera plutôt à nous couvrir. Mais avant cet épilogue, quelques waypoints de cette marée… Chenal de Piquey vers le nord, avec écart entre Bancot et la Vigne pour trouver de l’eau sous la dérive ; toute la remonté au milieu des mouillages, pour corser la nave ; un trou d’air juste après la Vigne nous motive à nous écarter de la dune puis comme tout ça est allé assez vite, on pousse jusqu’à Claouey, mais là le manque d’eau dans l’estey nous fait faire volte face. La BM est prévue vers midi. Nous n’en sommes pas loin.

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Festivoiles 2016 et 2 marées sur l’Iboga

Samedi, c’est Festivoiles ! À Claouey, la fête traditionnelle inventée de toutes pièces en 1998 par une bande de pinasseyres réfugiés au Vieux-Logis. Depuis, la fête, organisée par le club nautique de Claouey, est devenue récurrente1. Donc cette année, les Festivoiles se résument — et c’est déjà très bien — à une régate de pinasses à voile, de monotypes et de canots mixes/bacs à voile, à la pleine mer de fin d’après midi, et une buvette. Bref ce samedi, je suis engagé à l’amure de Bleu de Mer.

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  1. Un truc bizarre à vérifier : cette édition est numérotée 19e ; or, je me souviens parfaitement que notre première édition était en 1998, la 20e aurait lieu en 2018 et celle de 2016 serait donc la 18e, ou quoi ? 

Peinture, mise à l’eau, armement et convoyage sur un bassin tout nu

Décidément, je suis à fond : je suis sous le bateau pour lui passer sa couche de peinture 2 jours plus tôt que l’an dernier. Pourtant, ça caille — peut-être 8° — les averses sont encore fréquentes, le sol est mouillé… Mais dès 10:00 ce samedi 5 mars, je suis à pied d’œuvre au chantier.

La coque après un coup de kärcher et une

La coque après un coup de kärcher et une saison

À part quelques cracoys résiduels, la coque est prête à peindre (bien sûr j’aurais pu combler puis poncer quelques rayures et accrocs les plus profonds, mais je n’ai pas le temps là).
Cette année, c’est de l’antifouling bleu, matrice dure je pense, contrairement à mes habitudes de matrice mixte, semi-érodable. On verra en fin de saison. Aussi, le masquage quelques millimètres au dessus de la ligne de flottaison, pour éviter la colonie d’herbe à la jointure de la nouvelle peinture de coque.
À 13:00, fin de la peinture, le masquage est décollé. Il est temps de casser la croûte.

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Aïe l’hélice !

Pas de GPS à bord pour cette rapide navigation qui a mené l’Iboga de son corps mort au mouillage forain à Claouey.

C’était une chaude fin d’après midi, la marée montait depuis près de 3 heures, Le bateau juste flottant était prêt à partir, quand ont embarqué Nathalie (1e sortie à bord de l’Iboga), Célina (la même Célina que celle de cette sortie de 2011) et Hervé (le même Hervé que celui de la sortie du 25 juillet dernier).

Le but de la sortie, c’est de monter le bateau à Claouey pour pouvoir en disposer demain dimanche matin.

En à peine plus d’une heure, dans un vent NW soutenu, la destination est atteinte. Continue reading

Ferret-Claouey sous spi, baignade et lèche-côte

Ce dernier WE de septembre, Jacques a mené l’iboga sur une belle remontée Ferret – Claouey sous spi. Puis du près serré, après le demi tour. A ce moment la marée à commencé a baisser. C’est un tout petit coef de 29. La marée n’est pas montée bien haut, la dérive frotte un peu sur les parcs de Hautebelle. Les prévisions météo n’avaient pas du tout prévu les magnifiques conditions que nous avons eues sur l’eau, tandis que sur le terres éclataient les orages. Dans la cabine et des conditions précaires, nos deux équipières, Manou et Helene, composent des sandwichs. Mais à cause de la gîte, je n’arrivais pas à ouvrir le rouge pour les sandwich, alors on a pris un corps mort devant la pointe aux chevaux. Après, baignades dans une eau étonnamment tiède. Pendant ce temps, le vent a disparu et on est rentré au moteur en longeant les villâs. Juste à signaler ce traître banc de sable en bas de la dune de l’Herbe, oú le safran à accroché juste trop. Réparer la retenue-fusible. Bien sûr à l’arrivée, c’était marée basse. Mais avec ce petit coef, on a réussi à le ramener au delà du banc de sable devant la plage du phare. Le bateau est resté à l’ancre là jusqu’à dimanche matin.