Aïe l’hélice !

Pas de GPS à bord pour cette rapide navigation qui a mené l’Iboga de son corps mort au mouillage forain à Claouey.

C’était une chaude fin d’après midi, la marée montait depuis près de 3 heures, Le bateau juste flottant était prêt à partir, quand ont embarqué Nathalie (1e sortie à bord de l’Iboga), Célina (la même Célina que celle de cette sortie de 2011) et Hervé (le même Hervé que celui de la sortie du 25 juillet dernier).

Le but de la sortie, c’est de monter le bateau à Claouey pour pouvoir en disposer demain dimanche matin.

En à peine plus d’une heure, dans un vent NW soutenu, la destination est atteinte.

Nathalie se montre une équipière compétente et pleine d’initiatives, ce qui est toujours appréciable pour le skipper. Hervé tente toute le nave de me piquer la barre, mais je ne le laisse pas faire : il l’a eue toute la précédente session !

Le petit point noir c’est dans l’estey de Madone, le vent est comme d’habitude perturbé, et je voudrais bien le faire au moteur, mais celui ci cale à l’accélération… Donc il faut évoluer sous voiles. Évoluer c’est un bien grand mot… D’ailleurs, quand le flanc tribord de l’Iboga présente sa belle et tendre peinture neuve à cette saleté d’hélice de HB agressive, ça me tord un peu le moral. Mais bon, il n’y a que 2 petits impacts. Les premiers de la saison, après les coups d’ancre à l’avant, et les griffures de pignots vers la ligne de flottaison où poussent déjà les herbes… Je ne sais pas combien de temps cette peinture de coque restera nette…

Bref, à Claouey, c’est bientôt pleine mer. Les activités du club de voile et la concentration d’estivants sur la plage réduite nous chassent bientôt vers les terres pour une bonne bière à l’ombre en attendant la navette qui a été commandée pour ramener l’équipage au Ferret.

Sommes toutes, une excellente marée :)