
Jacques hisse la gévé de l’Iboga
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.

Jacques hisse la gévé de l’Iboga
Arrivé depuis jeudi soir au Ferret. Temps vraiment pas engageant. Nuit à bord et RV au quartier ostréicole à 08:00 avec Jean-Louis et Cracoy.
Amené par une cousinade à Claouey jeudi après-midi, je m’étais organisé pour rassembler quelques activités sur le bassin le vendredi et engager ainsi le week-end directement. De l’autre côté de l’eau, les activités. Ca c’est plus ou moins passé ainsi.
Projet de WE : aller régater avec les pinasseyres à Biganos, suivi de fiesta et nuit sur site.
Checked!
Je ne suis pas sûr que ça vaille une entrée dans le journal de bord, mais, pour mémoire… Arrivé tard aux 44 pour la soirée BBQ dans le jardin, chez Julie et Fred, avec Jean-Charle, Delphine, Thierry, Céline, Arnaud, Clém’, et qui encore ? Une bonne petite soirée d’été que je me suis forcé à quitter à 2:00 au lieu de suivre au bain de… minuit.
C’est que je tenais à honorer mon RV à Claouey à 09:30 le dimanche matin : invité par Eric, un vétéran du championnat du monde des pinasses à voile 1998 et suivants, de l’équipe du Président Jérôme Pigneux, c’est tout dire… invité à composer un équipage pour Capricieuse. Quel honneur. Il se trouve que je pouvais.
Alors c’est comme ça que j’ai rallié l’Iboga à la pleine mer en en pleine nuit, à la godille. Là, éjecté le gouvernail, moteur, tangon, perche de déhalage, engin flottant… faire de la place à mon sac de couchage. Cherché en vain l’aspirine. Et m… tant pis.
Absence jusqu’à 08:00. Presque en avance. Alors elle est où ct’aspirine ? casque lourd latent et toujours pas d’antalgique.
Thé-tartines dans le carré.
Rentrage du bazard et ramenage de l’annexe au tout nouveau rack posé par la mairie dans l’allée ; nous en parlions avec mon voisin d’annexe la semaine précédente.

Cokpit encombré au petit matin
Ensuite, c’est une journée avec les pinassayres de Claouey :
– préparation de la pinasse (à voile) Capricieuse tout juste de retour d’une révision majeure au chantier Bossuet Continue reading
Le premier jour c’est samedi, courant de l’après-midi avec l’idée de me rendre au RV des Jouët 680 pour la nuit à Afrique.
Ce WE de 3 jours a commencé vendredi soir puisque je devais raccompagner Julie en fin d’après midi.
J’avais avitaillé largement dans la matinée aux Capus.
Je me suis installé pour la nuit au corps mort.
Noter que j’ai enfin embarqué le Campa Potti, la Rolls des WC chimiques, reconnue par tous les camping-cariste d’Europe et surtout rendu obligatoire pour bivouaquer sur le bassin désormais (lire les abondants échanges du mois de mars dernier)… Je lui ai trouvé une place dans un bout de couchette, pas trop encombrer… Je ne suis pas sûr encore d’avoir envie de le remplir : ces trucs chimiques ça indispose l’écologiste qui sommeille en moi.
Bon, passées les impedimenta scato-préfectoraliens, une petite salade dans le carré. La chance d’un coucher de soleil embrasant. Une nuit tranquille…

Remarquer la vague, à babord…
Et samedi matin comme je n’avais rien à faire, alors je suis allé jouer dans les « grosses » vagues des passes. Contre courant et encore assez rapide, dans cette marée de mordeau (« morte-eau » = petit coefficient de marée, donc petit courant). Passée la pointe, comme c’est presque pleine mer, la houle traverse les bancs en brisant sur le côté de la passe comme chacun sait. Continue reading
Non, je ne me suis pas engagé aux 18 heures cette année. Pour la première fois depuis 20001. Mon bateau pas préparé (carénage, accastillage, etc.) et un coefficient de marée dans les 90, une perspective de passer de nombreuses heures à batailler contre le courant et à attendre la renverse à l’ancre, raisons qui ont eu raison de mon goût pour cette épreuve/partie de plaisir.
Session venteuse et remueuse, au début surtout rapport à la conjonction vent fort du nord contre courant montant. Alice barre tandis que j’établis la GV avec un ris. Puis elle va à l’avant gréer le foc n° 1. Et le bateau s’élance, au travers vers le grand banc. La trace ci-dessus dira plus vite que moi le parcours. Comme nous sommes à PM, toutes les fantaisies sur les parcs et les bancs sont permises.
Trois grandes phases pour cette session de 30 heures de voile ; et l’alternance : solo, en groupe, solo, en groupe, solo.