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Edito du 14 novembre 2002
Cette année, l'édito est écrit à la fin
; en effet...
La saison 2002 est finie. Bilan :
19 sorties sur l'eau
31 équipier(e)s différents
2 baptèmes de voile
consécration de la supériorité du Jouet 680 de Claouey
sur le GibSea 68 mouillé à l'Herbe ;-)
2e Jouet 680 aux 18h d'Arcachon
une saison raisonable à en croire l'inventaire de la cambuse, pas
trop de rhum ni de pastis ont coulés à flots cette année...
une ligne d'ancre neuve, une ligne de corps-mort neuve, une bôme
à réviser (les rivets ont sauté...) et plein d'autres
choses à réviser... programme pour l'hiver.
Rétrospective vivante et colorée...
Dimanche 12 au jeudi 16 mai : Iboga enfin P.A.F. (prêt à
flotter)

Après plus de 5 mois d'hivernage, à l'ancre et à
l'abris des vents d'ouest sur la plage de Bertic, l'Iboga a failli être
à l'eau ce jeudi 16 mai, n'aurait été cet avis de
forts coups de vents sous orages annoncés pour le week-end.
Or, m'étant fait faucher, cet hiver, par je ne sais quel jean-foutre
que je maudis copieusement (puisse-t-il me lire), une partie du mouillage
(y compris l'émerillon inox à 53 euros) - une forme moderne
de "solidarité", certainement - j'étais contraint
de le laisser à l'ancre. Ce que j'ai préféré
éviter après le coup de vent de lundi 13, à 70 nds.
Sinon, grâce à l'aide précieuse de mon cousin Thierry
(bordeauxvoiles@wanadoo.fr)
qui m'a obligeament prêté sa remorque et son coucours pour
la sortie d'eau, et grâce à l'hospitalité de Christine,
qui héberge l'Iboga dans sa cour cimentée (quel luxe !)
le carénage est terminé.
Dans l'ordre : décapage des cracoys et des huîtres à
sec, rinçage à l'eau sous haute pression, ponçage
intégral des oeuvres vives à l'excentrique, masticage des
pets laissés sous la coque par les échouages 2001, lustrage
des oeuvres mortes au rénovateur de peinture (un jour, une rubrique
"technique" où j'expliquerai comment luster sans galérer),
ponçage des mastics, dépoussiérage et peinture à
l'antifouling.
Pour finir, un gros nettoyage de printemps pour l'intérieur du
bateau et tout l'équipement, avec l'aide précieuse et efficace
d'Hélène (également promue "responsable de l'adhésif
à masquer") qui a bien confirmé, s'il était
besoin, sa place à bord.
Je n'ai jamais commencé la saison si tard en 7 ans ! mais, bon...
vous avez vu le temps qu'il a fait ce printemps ?
Ah, cette année, j'ai négligé de carénner
à l'emplacement des patins de remorque. Tant pis, je serais "obligé"
d'aller souvent au banc d'Arguin, passser l'éponge grattante avec
un masque.
Vivement.
Jeudi 13 juin 2002 : les 5 sirènes de l'Iboga

12:30, s'échaper vite de l'estey qui menace de scotcher mon bateau.
La couverture nuageuse est encore là, préservant une agréable
fraicheur, mais elle se dissipera vers 14:00
V ingt minutes de moteur, révisé et repeint de frais, pour
ralier la pointe aux chevaux (à la hauteur du village de Petit-Piquey),
lieu de rendez-vous avec mon équipage du jour. Les 2 premières
heures consacrées à l'armement du bateau : ranger l'habitacle,
resserrer les écrous du safran en bois dont c'est la 1ère
vraie sortie, monter la bôme (zut ! les rivets de la tête
de bôme sont pétés... bah, ça tiendra bien
quelques jours : suffit de tendre la bordure de GV), recoller la glissière
du capot déterioré par quelques abrutis qui voulaient entrer
la saison dernière...
Vers 14:00, l'équipage embarque depuis la plage : Hélène,
Claude, Valérie, Titèle et Cécile font les Iboga's
Girls du jour. Quelques citations : "quelqu'un a une pince à
épiler ?", "Mais, la voile, elle fait de l'ombre !",
"Il vaut mieux se démaquiller pour mettre de la crème
solaire, non ?"... Pendant ce temps, dans un vent d'ouest bien mou,
avec la marée montante, Valérie à la barre, l'Iboga
s'engage dans une remontée au vent arrière du chenal de
l'Ile. Rencontre avec un pitoresque pêcheur qui vient poser ses
filets pile devant l'étrave du voilier. Sympa. Pique nique. Baignade
dans le courant (photos non publiées). Le point noir de la journée
: la cafetière est restée à Bordeaux. A Mapoutchette,
le vent de lève enfin pour un bord de travers sous la responsabilité
de Titèle. Au Teychan, décision est prise de boucler le
tour de l'île. Face au courant de coëf. 80, l'objectif est
de longer les parcs à huitres au plus près, "truc"
bien connu des régatiers. Le flacon de lait solaire tout neuf et
hors de prix de Cécile tombe à l'eau ! Belle manoeuvre pour
permettre à Valérie de le repêcher, mais "Hé
! le bouchon, alors ?". Ombre au tableau : le bouchon restera perdu.
Puis c'est le chenal du Courbey et retour dans le chenal de Piquey pour
la remontée vers le nord. Malgré le soleil, une vareuse
coupe vent n'est pas de trop. Un B-Jet sous booster, non loin, semble
avoir pris l'Iboga en chasse... on le reverra, quelques minutes après
nous, arriver à Claouey avec Muriel et Eric à bord. Un Sun
2000 devant ; il restera devant. Il est vrai que l'heure n'est pas aux
réglages optimaux sur l'Iboga pour cette sortie essentiellement
conviviale. Après l'arrivée et le retour au corps mort,
la sortie se solde par un apéro en terrasse à Andernos.
Vendredi 14 juin 2002 : baignade à la Vigne

Sortie avec capt'ain Fred : cap sur le banc de la Vigne
courant contraire
huîtres au pique-nique
baignade
Mardi 18 juin 2002 : houle du large dans les passes.

Presque dehors à la bouée 6 ! Et un beau bord sous
spi dans l'autre sens. A bord, Hélène, Loïc et Gaële
: cidre obligatoire.
Temps froid, pulls et cirés de rigueur
Vent soutenu
Loïc à la barre dans les passes
Samedi 6 et dimanche 7 juillet 2002 : 2e Jouët aux 18 h d'Arcachon

Cap'tain Fred bien mal en point, Stéphane, l'ingénieur du
bord et Vincent, l'efficace invité de Toulouse. Excellente ambiance
à bord, grâce à la qualité de l'équipage,
à la musique et à l'apéro embarqué (lire le
brieffing des équipiers).
Un magnifique départ, tout près de la marque au vent, lancé
"à fond" et pas un accrochage (contrairement à
d'autres !)
L'Iboga est salué par les animateurs de la jetée de Bélisaire
(merci Titou et Manu). Ravitaillement "en vol" d'un verre d'excellent
Château Seguin Pessac-Léognan par son propriétaire
(merci Denis).
Une édition sans vent : moins de 4 tours bouclés en 18 heures,
contre plus de 7 en 2000.
Le tour le plus long : 8h40 dans la pétole pendant la nuit, mais
l'Iboga n'a pas jeté l'ancre.
Au final, l'Iboga finit en réel 2e Jouët 680 sur les 8 engagés,
et au compensé, 16e dans sa classe.
Le super
reportage admirablement illustré du Cap'tain Fred
Nous n'attendons pas la remise des prix pour faire route au moteur sur
Claouey. Là, le bateau est attendu par ses supporters pour, après
avoir débarqué les équipiers des 18heures, une petite
sortie de fin d'après-midi. Petit aller-retour, pour finir, jusqu'à
la Pointe aux Chevaux, avec Hélène, Laurence et Philippe.
Samedi 13 et dimanche 14 juillet 2002 : mini croisière à
Arcachon

Claouey-Arcachon-banc d'Arguin-Claouey
Samedi, avec Alice et Julie, décision de descendre à Arcachon
malgré le fort vent de cette fin d'après-midi. Au portant
sous GV seule à 2 ris ; une lumière magnifique sur l'Île.
Une bonne préparation prévient tout problème pour
cette navigation en équipage réduit. Samedi soir, escale
au port d'Arcachon, puis feu d'artifice.
Dimanche, embarquement de Ben & Sabine, Patrick et Julien. Destination
le banc d'Arguin. Pique nique au bord du banc. Les enfants font le plein
de coques sur la plage côté passes. Pour le retour, je préfère
garder tout l'équipage à bord : le vent n'a cessé
de forcir et nous joue du 30 nds. je ne me vois pas les ramener à
Arcachon comme prévu, pour repartir seul avec les enfants à
contre vent jusqu'à Claouey. Mon équipage arcachonais repartira
par la navette de Bélisaire.
Vendredi 19 juillet 2002 : convoyage

Iboga au Ferret regarde la dune du Pyla
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Ce vendredi soir, le parcours est simple : descente avec Hélène
de Claouey au Ferret.
Il est décidé que le bateau restera au mouillage à
l'ancre dans la conche devant la plage du phare pour en profiter le week-end.
Samedi 20 juillet 2002 : régate improvisée

Une fois n'est pas coutume, départ avec Hélène du
Ferret en direction du nord pour un petit tour. A noter : la régate
avec un Gib Sea 68 doté de voiles neuves. Hélas pour lui,
il ne parvient pas à refaire son retard sur l'Iboga. De guerre
lasse, il renonce et s'accroche à un corps-mort quelconque devant
l'Herbe, comme pour nous faire croire qu'il était arrivé.
Retour au Mimbeau pour une deuxième nuit à l'ancre. La plage
est assez surchargée et il faut trouver le bon endroit pour pouvoir
partir au moment choisi tout en prévenant le choc avec d'autres
bateaux au moment de la montée des eaux.
Dimanche 21 juillet 2002 : café et palourdes à
l'ouest de l'Île


Val' et Pat' sur l'Iboga
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En cette journée ensoleillée mais fort ventée, l'Iboga
a rendez-vous pour le pique-nique au bord de l'Île aux Oiseaux avec
l'Incorrigible. Ce superbe sloup polyester de type Océanix 5,50m
à 2 cabines, chargé d'histoire familiale, est mené
par Maguy, Laurence et Philippe. A bord de l'Iboga, Hélène
et le skipper. Après une petite heure de navigation sous GV seule
(pas la peine de se faire du mal : le vent soufle fort et l'atterrissage
sur les hauts-fonds de l'Île au vent arrière risque d'être
un peu sportif), arrivée 2 heures et demie avant la pleine mer.
Pour un dimanche de juillet, ce superbe mouillage est l'un des plus tranquiles
du Bassin : en comparaison, les cabannes tchanquées, de l'autre
côté, sont aussi fréquentées qu'un parking
de supermarché le samedi et au banc d'Arguin, on doit mouiller
en double file au moins ! Philippe ramasse de palourdes pour l'apéro
du soir. On rapproche les bateaux de la plage avec le montant. Café
dans le cockpit en compagnie de Patrick, Valérie et leurs amis
venus d'Andernos au moteur malgré une avarie de direction... Promenade
à pied vers le port de l'Île avant de s'échapper in
extremis avec le descendant, pour ramener l'Iboga à son mouillage
de Claouey, après ces deux jours à l'ancre au Ferret. Pour
au moins une semaine de repos, puisque l'équipage fait route en
voiture demain pour l'Île de Ré.
Samedi 3 août 2002 : le tour de l'ile de Karine


Les "fameuses" cabanes tchanquées"
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C'est la deuxième fois que Karine - descendue de Paris pour le
WE - monte sur un voilier.
Dès le départ de Claouey, elle prend la barre qu'elle ne
cèdera que quelques instants pendant tout l'après-midi.
A bord, outre cette novice, Hélène et le patron. Partis
en début de descendant, vers 14:00, revenus en début de
montant, vers 20:30. Après un tour de l'Île bien agréable,
sans grand vent (12 à 20 nds) ni grand soleil : le ciel menace
mais ne pleut pas.
Pause aux cabannes tchanquées pour le pique nique. Pas trop de
monde vu le temps. Mais on renonce à embouquer Pelourdey pour aller
ramasser des... palourdes, par manque d'eau dans l'estey.
A la place, on boucle le tour de l'île par le banc Cotte qui racle
quelquefois la dérive.
Bel envoi de spi pour finir le chenal de Piquey. Arrivée sous voile
presque jusqu'au bord. Belle prise de corps mort avec toujours Karine
à la barre.
Bravo à la barreuse.
Vendredi 16 août 2002 : en triple file sur Arguin

Belle journée sur l'eau au départ de Claouey avec Hélène,
Richard et son amie Virginie qui n'a jamais mis les pieds sur un bateau.
C'est la fin du montant et le thermique n'a pas encore décollé
: promenade au moteur le long de la côte, par Piclaouey, le Four
et Petit Piquey, puis on rattrappe le chenal de Piquey vers la Pointe
aux Chevaux. Descente sur le Mimbeau où nous devons embarquer Maguy
et Laurence. Le vent est là, le courant s'est inversé. Direction
sous voile vers le banc d'Arguin. Evidement, un week-end de 15 août...
les places sont chères. On mouille en double file, sans jamais
cesser de surveiller d'un oeil les autres et ceux qui s'incrustent quand
même. Pique-nique à bord... Enfin une parcelle de plage se
libère : on peut faire beacher quelques instants le bateau pour
débarquer l'équipage. Puis il faut l'écarter dans
le courant pour éviter qu'il ne se pose et nous bloque là
plusieurs heures. Café sur le banc avec vue sur la dune à
l'heure où les bateaux à moteur reprennent "la route"
vers Arcachon. Retour avec le montant, au près, jusqu'à
la plage du phare, où l'Iboga passera ses prochaines nuits avec
le mouillage tout neuf (6m de chaine de 8, 20m de cablot de 12 et manilles
neuves) que je lui ai promis pour samedi.
Lundi 19 août 2002 : chaud, le Bassin

Ce lundi convoyage du Mimbeau à Claouey avant d'aller passer quelques
jours à Bordeaux (il faut au moins relever le courrier ! et
puis, qui sait si les passeports pour le Maroc ne sont pas enfin prêts
?). Départ au montant, à 11:00. Route moitié sous
voile - jusqu'à l'Herbe - moitié au moteur. Climat torride.
Baignades... Vraiment pas envie de reprendre la voiture.
Samedi 14 septembre 2002 : Vieux gréements


Après le repas, les pinasseyres se préparent pour
la régate
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Vent de secteur est - beau temps - même pas froid - 30° en
milieu de journée.
Ce samedi, l'Iboga a eu le privilège de faire un tour de l'île
en accompagnant les gréements traditionnels - pinasses et bacs
à voile dans leur tour de l'île, régate de clôture
de la saison. Les 4 bacs étaient là ! Pdt Pierre Mallet,
Umbria, Les copains à bord et Escalumade. Un superbe départ,
avec le spectaculaire lever des voiles, depuis Mapoutchette en face des
cabanes tchanquées. Une course en partie avec le courant descendant
- Mapoutchette au largue, Teychan et le Courbey au vent arrière
(Iboga sous spi bleu-blanc-rouge ; c'est pas moi qu'a choisi... j'l'ai
trouvé comme ça), puis au près et à contre
courant dans le chenal de Piquey et chenal de l'île. Malheureusement,
au départ, l'Iboga gèné au lof par un pousse couillon
masque le vent à la pinasse barrée par Gillou qui m'engueule
copieusement (tu m'en veux encore, Gillou ?).
En outre sur l'eau, le grand cata d'Herber, Jean-Louis et François,
le 590 de 1968 (l'année) avec son mat en bois récemment
acquis par le même François qui retourne aux sources, ainsi
que le 680 de Pascal avec son "drôle" à bord.
Auparavant, c'était apéro/pique-nique/café et baignades
dans les eaux tièdes de l'île aux oiseaux. A bord de l'Iboga,
encore que des filles : Hélène, Valérie et Véro,
dont c'est la première sortie sur un bateau, hormis un ferry. Rendu
à Graouères, il est trop tôt pour avoir envie de rentrer,
alors on continue le tour jusqu'à la pointe de Garèche (angle
des chenaux de Girouasse et du Courant) puis encore le chenal de l'île
puis le chenal d'Arès et enfin de Lège, la route habituelle
jusqu'à l'estey de Madonne.
Arrivée à 20:00 le soleil vient de disparaitre derrière
les pins ; ça repose la peau.
Dimanche 15 septembre 2002 : Ski nautique

Dimanche, départ vers 12:00 de Claouey avec Hélène,
Fred et Carole "légèrement" gripée mais
motivée pour une ballade sur leau. Ces derniers envisagent
l'acquisition d'un 680 ou d'un T7... c'est donc un motif pour essayer
l'Iboga. Le même temps que la veille. Courant montant dans le nez,
vent arière sous spi, on fait route vers les passes. Hélène
en hotesse parfaite commente la navigation.
Face à la pointe aux chevaux, arrivent Valérie et Patrick
au moteur sur Firefox. Le patron de l'Iboga abandonne son équipageen
plongeant en plein chenal pour aller essayer le ski nautique derière
le Firefox. Après 3 tentatives de noyade, crachant les sardines,
je retourne à mon bord.
Jusqu'au Toulinguet sous spi, avec des épisodes
de baignade à la traine derière l'Iboga. La marée
a tourné aux environs du Ferret. Une fois mouillé, long
apéro, pique-nique/café à bord, suivi d'un tour du
banc à pied. On est bien.
Départ vers 17:00 avec le courant dans le nez et le vent aussi...
C'est au tour d'Hélène d'aller jouer avec la bouée
derrière le Firefox, tandis que le reste de l'équipage de
l'Iboga le déhalent péniblement en direction du Ferret.
Loooongue remontée du Bassin, puisque le soleil se couche au moment
où nous passons au large de l'Herbe. Et comme la nuit tombe, il
est temps d'arriver alors, à partir de Piquey, le Mariner prend
le relai pour nous permettre de remonter face au vent. Le bateau est rangé
au corps mort vers 21:00. Encore une très belle journée
sur l'eau.
Dimanche 22 septembre 2002 : petit rond

Hélène, Alice, Julie, basse-mer dans Madone à 12:35
: pique-nique à bord, puis sortie vent arrière pour une
petite boucle devant Claouey. Petite jounée, grands plaisirs d'être
ensemble sur l'eau.
Dimanche 29 septembre 2002 : pertuis charentais

Hé, non, ce n'est pas avec l'Iboga que nous sommes partis à
Rivedoux, sur l'île de Ré, c'est en voiture. Mais il y a
eu de la voile, sur le First 30 de Philippe, au départ des Minimes,
pour une pause devant l'île d'Aix avant de rentrer dans un air bien
mou.
Dimanche 6 octobre 2002 : autre petit rond et puis...

Mélanie, Julie, Alice, Hélène sur l'Iboga, pour cette
brève promenade entre 14:00 et 17:30, à marée haute,
hors des chenaux entre Claouey et l'île aux oiseaux. Il faisait
beau et assez doux pour se baigner à l'arrivée.
Dimanche 13 octobre 2002 : un 13 octobre, quoi...


Un barreur très concentré
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Une prévision météo optimiste a distrait Fred et
Carole de leur chantier au profit d'une nouvelle sortie sur l'Iboga. Muriel,
laissée à terre par son marin de compagnon était
disponible pour compléter l'équipage et c'est donc à
5 - ces 3 là, Hélène et le patron - que nous
apareillons pour l'une des dernières virées de la saison.
Le parcours nous mène par travers les terres immergées sous
ce petit coëf. vers le chenal de l'île à contre courant
dans un vent faiblissant. A bord, après le pique nique, le moral
est à la sieste. Puis devant Arcachon, le vent se lève un
peu, réveillant l'ardeur des équipières et de l'équipier
(à la barre sur la photo). Nous rallions la flotille des régatiers
qui tournent devant le Ferret pour nous mesurer avec eux sur quelques
bords. Après en avoir écoeuré quelques-uns, nous
envoyons le spi et c'est la remontée du chenal de Piquey sous spi
jusqu'à Hautebelle. Entre temps, la pluie s'est chargée
d'envoyer l'équipage dans la cabine. Mais c'est sous un soleil
revenu que nous touchons terre à Claouey.
Bon, il va falloir songer à hiverner, avant que le vent de novembre,
il nous fasse encore un "faits-divers" pour la page des avanies...
Lundi 11 novembre 2002 : les journés sont courtes


Hélène dans la descente
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L'Iboga est sorti, avec Hélène à bord. Nous sommes
descendus jusqu'au Ferret et retour. Presque toute la nave au près
et travers. Au début sous foc n°1 puis génois léger,
le vent étant en train de chuter. La fin au moteur pour ne pas
se retrouver à la nuit dehors. Un magnifique
coucher du soleil...
Après, j'ai emporté toutes les voiles à Bordeaux
pour les confier à "réviser" par mon cousin Thierry
(bordeaux voiles) ; j'ai rentré la bôme aussi. Je me prépare
à désarmer totalement le bateau pour l'hiver. Je vais certainement
l'échouer à l'ancre très haut sur la plage à
Bertic, comme l'hiver dernier.
décembre 2002 : hivernage

Et bien, avec le froid et la pluie, l'envie d'aller se mouiller sur l'eau
s'est tarie. Il va faloir penser au ski. Alors, après la dernière
sortie, les voiles ont été remontées à bordeaux
pour un hivernage à l'abris de la voilerie de Thierry, au Bassin
à Flots. Bientôt, il faudra aller vider le navire de tout
son équipement, mettre tout ça à l'abris à
Lège. Echouage à Bertic, bien abritée des vents de
Sud et Ouest. Aussi mettre un antivol au corps-mort :-) Rendez-vous l'an
prochain pour la suite des aventures modestes et jubliatoires de l'Iboga.
En attendant : quelques tentatives cosmétiques sur le site...
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