Une brève nuit à bord + une régate en Pinasse à voile

Je ne suis pas sûr que ça vaille une entrée dans le journal de bord, mais, pour mémoire… Arrivé tard aux 44 pour la soirée BBQ dans le jardin, chez Julie et Fred, avec Jean-Charle, Delphine, Thierry, Céline, Arnaud, Clém’, et qui encore ? Une bonne petite soirée d’été que je me suis forcé à quitter à 2:00 au lieu de suivre au bain de… minuit.

C’est que je tenais à honorer mon RV à Claouey à 09:30 le dimanche matin : invité par Eric, un vétéran du championnat du monde des pinasses à voile 1998 et suivants, de l’équipe du Président Jérôme Pigneux, c’est tout dire… invité à composer un équipage pour Capricieuse. Quel honneur. Il se trouve que je pouvais.

Alors c’est comme ça que j’ai rallié l’Iboga à la pleine mer en en pleine nuit, à la godille. Là, éjecté le gouvernail, moteur, tangon, perche de déhalage, engin flottant… faire de la place à mon sac de couchage. Cherché en vain l’aspirine. Et m… tant pis.

Absence jusqu’à 08:00. Presque en avance. Alors elle est où ct’aspirine ? casque lourd latent et toujours pas d’antalgique.

Thé-tartines dans le carré.

Rentrage du bazard et ramenage de l’annexe au tout nouveau rack posé par la mairie dans l’allée ; nous en parlions avec mon voisin d’annexe la semaine précédente.

Cokpit encombré au petit matin

Cokpit encombré au petit matin

Ensuite, c’est une journée avec les pinassayres de Claouey :

– préparation de la pinasse (à voile) Capricieuse tout juste de retour d’une révision majeure au chantier Bossuet

– tentative de faire la route Claouey-Moulleau sous voiles histoire de s’entraîner puis

– à partir de la dune perdue, convoyage tracté par le drôle Caye (repos couché pour moi)

– au Moulleau, apéro puis banquet des équipages dans la rue piétonne, organisé, je le découvre, par mon ex-camarade de primaire (de maternelle ?), l’omni-actif aquarelliste Bruno Roul-Gauffin

– puis une excellente régate ; côte Pyla, bouées 13, 14, 15, côte Arbousiers, arrivée à le jetée. Les estivants en ont plein les yeux avec les envois de voiles vent arrière, les virements de bords spectaculaires, pinasses qui arrivent direct à la plage, les pinasseyres qui s’interpellent…

– bière en terrasse, remise des prix

– et convoyage retour vers Claouey ; il y a assez de vent, mais pile dans l’axe ; nous nous laissons tracter.

Bref une belle journée de bateau, mais pas de Jouët.

Ah ? Le classement, c’est ça ?

Bah, étant donné la jeunesse de l’équipage et la nécessaire remise en route après quelques saisons sans pinasser… la 4e place n’est pas déshonorante.

Mais il est entendu que la 1e était tout à fait accessible.

C’est pourquoi je me laisse recruter pour la régate-fête du samedi suivant qui se tiendra à Biganos, au port des Tuiles. Confidentiel et hors des sentiers battus, donc incontournable.

Et voilà, je me suis laissé aller à un compte-rendu d’une journée sans l’Iboga !

Je ne recommencerai plus, promis.