Une brève nuit à bord + une régate en Pinasse à voile

Je ne suis pas sûr que ça vaille une entrée dans le journal de bord, mais, pour mémoire… Arrivé tard aux 44 pour la soirée BBQ dans le jardin, chez Julie et Fred, avec Jean-Charle, Delphine, Thierry, Céline, Arnaud, Clém’, et qui encore ? Une bonne petite soirée d’été que je me suis forcé à quitter à 2:00 au lieu de suivre au bain de… minuit.

C’est que je tenais à honorer mon RV à Claouey à 09:30 le dimanche matin : invité par Eric, un vétéran du championnat du monde des pinasses à voile 1998 et suivants, de l’équipe du Président Jérôme Pigneux, c’est tout dire… invité à composer un équipage pour Capricieuse. Quel honneur. Il se trouve que je pouvais.

Alors c’est comme ça que j’ai rallié l’Iboga à la pleine mer en en pleine nuit, à la godille. Là, éjecté le gouvernail, moteur, tangon, perche de déhalage, engin flottant… faire de la place à mon sac de couchage. Cherché en vain l’aspirine. Et m… tant pis.

Absence jusqu’à 08:00. Presque en avance. Alors elle est où ct’aspirine ? casque lourd latent et toujours pas d’antalgique.

Thé-tartines dans le carré.

Rentrage du bazard et ramenage de l’annexe au tout nouveau rack posé par la mairie dans l’allée ; nous en parlions avec mon voisin d’annexe la semaine précédente.

Cokpit encombré au petit matin

Cokpit encombré au petit matin

Ensuite, c’est une journée avec les pinassayres de Claouey :

– préparation de la pinasse (à voile) Capricieuse tout juste de retour d’une révision majeure au chantier Bossuet Continue reading

Tour de l’île fédéralo-amical et trophée à Mios

Trace 680 connexion 23 septembre 2007

Trace 680 connexion 23 septembre 2007
Légende des couleurs :
– jaune : très très lent (moins de 2 nds)
– vert : très lent
– bleu clair : lent
– bleu foncé : vitesse décente pour l’Iboga (env. 5 nds)
– violet : moteur + courant (plus de 6 nds)

Avant la course

Trait bleu Ferret – intérieur du port d’Arcachon : convoyage aller au moteur puis voiles, avec Eric.

Trait carré port d’Arcachon : se rendre sur la ligne / entraînement de l’équipage

La course

Tricot devant Arcachon : ne pas traverser le chenal, éviter les innombrables barques de pécheurs à la dérive, quelques échanges de point de vue…

Fin du tricot : pourtant, nous traversons…

Crochet au sud : passer la verte n° 15. Episode où Yves Mareschal, architecte naval du chantier Jouët (mais non du 680) nous met le vent (le peu de vent) en vrac avec les grandes voiles de son Jouët 32. Grrrr… 2 places perdues.

2e crochet : passer en tête la rouge n° 14

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I go back (igoba(c)) ou « au pied de la dune du Pilat »

Mi-août, le 16, précisément, alors que la météo est prévue pour 12 à 22° avec incertitudes pluvieuses, le mot d’ordre : « Si on y va pas maintenant, on ira pas du tout. »

C’est dire comment on est motivé pour aller dormir à Arguin.

Rendez-vous avec les amis partis d’Andernos en catamaran.

A bord de l’Iboga : fx, Hélène et Alice. Après un nettoyage en grand de l’intérieur, histoire de chasser les miasmes salés et humides d’inoccupation (6 semaines sans voir la mer…) et de l’épisode squat, embarquer l’avitaillement pour 2 jours et les sacs de couchage. Il est 19:00. Il reste 1 heure et demie de montant et le courant de face est encore sensible. Le vent est nord-nord-ouest, assez fort pour déhaler le bateau au grand largue puis au vent arrière. L’inconvénient, c’est qu’à cette allure, le bateau n’est pas appuyé : il tangue sévèrement, l’amure pas claire, les voiles entre fasseyement et empannage… et cette profonde houle d’ouest qui profite de la haute mer pour entrer sans vergogne ni contrainte et parfois déferler sur notre route… Il n’y a pas de risque, mais le comportement du bateau est tout sauf agréable.

Enfin, arrivés entre la dune et le banc du Matoc (que je situe cette année au nord, en prolongation du banc d’Arguin, c’est discutable mais j’assume), « à l’ombre » de la houle, il ne reste que le vent et l’allure passée au largue est devenue sympa.
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Iboga aux 16 heures d’Arcachon 2007

J’en entends d’ici des qui interloquent : mais… pourquoi il dit « 16 heures » ? Euh, c’est « les 18 heures d’Arcachon », non ?

On se calme… j’explique :

Patrice à la barre, fx à l'écoute de spi - Photo : Benoît Chochon

Patrice à la barre, fx à l’écoute de spi
Photo : Benoît Chochon

En fait, l’Iboga n’a couru que 16 heures car j’ai choisi de « décrocher » à 09:00. Décrocher, oui, je veux dire « lever l’ancre qui nous empêchait de reculer devant le Ferret depuis 7 heure du matin », privilégiant le confort de la journée à venir à un hypothétique gain de quelques miles supplémentaires. Pour être clair, je suis allé prendre mon corps mort tant qu’il était encore en eau plutôt que de rester jusqu’à la fin en course et alors obligé d’attendre le soir pour ranger le bateau. Bon, tant mieux pour le reste de la flotte : le vent s’est levé entre 10:00 et 11:00, lui permettant effectivement de grignoter quelques miles supplémentaires. Continue reading