Avant la course
Trait bleu Ferret – intérieur du port d’Arcachon : convoyage aller au moteur puis voiles, avec Eric.
Trait carré port d’Arcachon : se rendre sur la ligne / entraînement de l’équipage
La course
Tricot devant Arcachon : ne pas traverser le chenal, éviter les innombrables barques de pécheurs à la dérive, quelques échanges de point de vue…
Fin du tricot : pourtant, nous traversons…
Crochet au sud : passer la verte n° 15. Episode où Yves Mareschal, architecte naval du chantier Jouët (mais non du 680) nous met le vent (le peu de vent) en vrac avec les grandes voiles de son Jouët 32. Grrrr… 2 places perdues.
2e crochet : passer en tête la rouge n° 14
Bancot : dépassement par 3 bateaux ! Jefficau le long des pignots, Jolicouphilou et Abouyaya au vent et sous le vent d’Iboga ; causes du différentiel de vitesse ? voile d’avant ? carénage ? poids du bateau ?…
Petit crochet au nord de Bancot : envoi de spi pour rompre la fatalité ; Jolicouphilou sans spi repasse derrière
Looong tour de l’île sous spi à ras des parcs jusqu’au Congre, vague remontée des deux en tête : Jefficau et Abouyaya ; 18:00 sonne aux clocher du village, formellement, selon les IC, la course est finie… mais personne n’a envie de renoncer après ces 3 heures et demie de bataille ; l’Iboga ne sera pas plus formaliste que le roi, même si cette souplesse lui coûtera son titre…
Mapoutchet : enfin le courant avec nous, travers sous spi, mais les deux devant en ont profité depuis un moment.
Teychan : les 2 premiers sont scotchés devant le port, option spécifique pour l’Iboga, gagner au courant avant de lancer la traversée et de fondre sur la ligne au travers ; on y croit un peu, mais le sud se lève et permet à Jefficau puis Abouyaya de boucler leur tour peu devant nous.
Trait violet plage du CVA – plage du phare : convoyage retour au moteur, coucher de soleil.
Bilan
Si fanfaronner ne nuit pas, ça ne rapporte rien non plus :-)
Iboga 3e : le trophée sera à Mios cette année
Ne plus utiliser le génois léger en régate
Privilégier les régates de début de saison (carénage frais et bateau plus léger)
Ne plus laisser l’accastillage arriver à son point de rupture en course.
9 heures sur l’eau fin septembre avec frère et amis à bord, quel luxe !
Lire le compte rendu officiel de Jean-Claude Faucher
Compléments d’enquête : la course du Gaillard, par Jean-Claude Faucher
Le Gaillard n’a plus été dans le coup (devant Piraillan) seulement à partir de la mise en marche des spi, c’est dire l’efficacité du nôtre ! La preuve, nous étions à vos côtés quand vous avez mis le vôtre un peu trop tôt et vous avez été gênés par les piquets.
Notre spi était un vieux spi (environ 25 ans) récupéré d’occasion et rapiécé, appartenant à Jean-Claude Fleury (à l’Asso depuis longtemps, skipper de Elios) qui avait embarqué avec moi ce jour là. Il est trop grand et difficile à maintenir stable. Il ne m’a pas apporté grand chose.
Finalement on a vu que cette flotte est bien homogène avec des équipages motivés, ça m’a fait plaisir et c’est encourageant.
Complément d’enquête : le vainqueur
J’ai parlé avec Jef, nous avons échangé nos points de vue. Il m’a aussi expliqué pourquoi Patrick (Galip, champion 2005) était derrière : scrupule à rater la marque n°15. Avec ce petit vent, évidement, tout crochet coûte son pesant de dizaines de minutes. jef me disait qu’il a chronométré jusqu’à 2 mn pour passer un pignot !