Samedi soir à Arguin – dimanche soir au Mimbeau

Ce samedi, premier d’un WE de 3 jours, ramassage d’Alice en début d’après midi. Au bateau vers 14:30. La marée baisse depuis peu. Prise d’un mouillage dans le chenal. Session réglage des haubans : tenter de les tendre à 20%, faute de dynamomètre, en suivant la technique du mètre scotché au hauban. Laisse tomber : rien ne se passe comme décrit dans la méthode. Je repasse à la méthode de « oulah, c’est bien tendu, comme ça » combinée à la méthode du « ça va , le mât semble droit ». En tout cas ça sera meilleur que de le laisser mollasse comme avant, malgré les ridoirs tordus dans le dernier remâtage.

Et puis la route vers Arguin. L’arrivée devant le pseudo passage de la conche sud. L’afalage du génois et mise en route du moteur. Le repérage, sur la base des photos aériennes récentes de Clément Viala. Merci Clément ! Il ne reste pas beaucoup d’eau. Mais assez pour passer, en essayant de viser les passages sans chantiers, en longeant bien près des rangées de pignots. Deux caouènes plus tard, on trouve de l’eau profonde au cœur de la conche, qui permet de rejoindre le fond. Échouage.

Iboga échoué pour la marée à Arguin

Iboga échoué pour la marée à Arguin

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Le vol Dakar-Bruxelles en panne, immobile à 3000 pieds au dessus de la forêt usagère

Le ridicule coefficient de marée – 34 puis 26 – qui commande une extrême prudence sur les hauteurs d’eau au corps mort : départ et retour organisés à la PM. Le panier des Capus ; l’embarquement samedi vers 10:30 ; la route vers Arguin au portant vent faible à très faible (il fait chaud, vive l’été indien) puis revenant après avoir passé la dune ; l’arrivée à PM+2 dans un mouillage assez fréquenté ; choix d’ancrer dans 1,2-1,4 m d’eau, avec ancre auxiliaire au large, pour être sûr de repartir libre dimanche ; le type qui fait la révision de sa Guy Couach vintage à côté de l’Iboga, paraît qu’il doit faire tourner pour évacuer l’eau de son carbu – je l’interpelle ou pas ? ; le casse croûte puis la sieste à bord ; la traversée du banc de sable jusqu’à la passe avec sa baignade dans les vagues (pas de micro méduses ce coup ci) et l’exceptionnel plaisir d’une plage déserte ; l’émotion d’un paysage unique et sans limite aux improbables couleurs ; les bulles au coucher du soleil ; la recette du jour – casserole de chorrizos aux quartiers de tomate ; Le Breuil-Renaissance 2006 ; la nuit étoilée * ; le taud de bôme pour prévenir l’humidité – ça marche, mais il ne faut pas de vent…

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Tour de l’île fédéralo-amical et trophée à Mios

Trace 680 connexion 23 septembre 2007

Trace 680 connexion 23 septembre 2007
Légende des couleurs :
– jaune : très très lent (moins de 2 nds)
– vert : très lent
– bleu clair : lent
– bleu foncé : vitesse décente pour l’Iboga (env. 5 nds)
– violet : moteur + courant (plus de 6 nds)

Avant la course

Trait bleu Ferret – intérieur du port d’Arcachon : convoyage aller au moteur puis voiles, avec Eric.

Trait carré port d’Arcachon : se rendre sur la ligne / entraînement de l’équipage

La course

Tricot devant Arcachon : ne pas traverser le chenal, éviter les innombrables barques de pécheurs à la dérive, quelques échanges de point de vue…

Fin du tricot : pourtant, nous traversons…

Crochet au sud : passer la verte n° 15. Episode où Yves Mareschal, architecte naval du chantier Jouët (mais non du 680) nous met le vent (le peu de vent) en vrac avec les grandes voiles de son Jouët 32. Grrrr… 2 places perdues.

2e crochet : passer en tête la rouge n° 14

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I go back (igoba(c)) ou « au pied de la dune du Pilat »

Mi-août, le 16, précisément, alors que la météo est prévue pour 12 à 22° avec incertitudes pluvieuses, le mot d’ordre : « Si on y va pas maintenant, on ira pas du tout. »

C’est dire comment on est motivé pour aller dormir à Arguin.

Rendez-vous avec les amis partis d’Andernos en catamaran.

A bord de l’Iboga : fx, Hélène et Alice. Après un nettoyage en grand de l’intérieur, histoire de chasser les miasmes salés et humides d’inoccupation (6 semaines sans voir la mer…) et de l’épisode squat, embarquer l’avitaillement pour 2 jours et les sacs de couchage. Il est 19:00. Il reste 1 heure et demie de montant et le courant de face est encore sensible. Le vent est nord-nord-ouest, assez fort pour déhaler le bateau au grand largue puis au vent arrière. L’inconvénient, c’est qu’à cette allure, le bateau n’est pas appuyé : il tangue sévèrement, l’amure pas claire, les voiles entre fasseyement et empannage… et cette profonde houle d’ouest qui profite de la haute mer pour entrer sans vergogne ni contrainte et parfois déferler sur notre route… Il n’y a pas de risque, mais le comportement du bateau est tout sauf agréable.

Enfin, arrivés entre la dune et le banc du Matoc (que je situe cette année au nord, en prolongation du banc d’Arguin, c’est discutable mais j’assume), « à l’ombre » de la houle, il ne reste que le vent et l’allure passée au largue est devenue sympa.
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