La mini croisière de l’Iboga

Prévue de longue date, mais amputée d’une journée par la 680 Connexion (lire ci-dessous) cette mini croisière sur deux jours avec 2 nuits à bord s’annonce venteuse : le nord 4 bft décolle 2 heure avant la pleine mer et ne se calme relativement que durant la nuit, à basse mer.

Samedi 19:00, après un apéro à bord, plage du phare près du chenal parce que la marée est bientôt basse, débarquement d’Eric et embarquement de Julie et Alice.

Dans 1 mn, la fin du monde !

Dans 1 mn, la fin du monde !

Il ne reste pas beaucoup de temps avant la fin de la journée, alors la destination pour la première nuit est choisie proche : ce sera l’estey d’Afrique, au sud de l’île aux oiseaux. Le vent fort : un ris dans la GV et pas de foc. Ca gaze quand même. Nous engageons l’Iboga dans l’estey alors que le soleil s’abîme derrière les dunes du cap ferret et à marée basse. Il n’y a pas beaucoup de monde sur le spot. C’est impeccable.

Dîner chaud à bord et couchettes. Nuit encore venteuse, mais protégée de toute houle par l’île, le mouillage sera assez confortable.

Au matin de dimanche, la marée montante nous porte lentement vers la côte de l’île. Le spot se peuple nettement et il y aura une bonne trentaine de bateaux vers la mi-journée. Nous descendons visiter ce formidable site qu’est l’île à cet endroit : ses cabanes certaines groupées au bord d’un canelon, certaines isolées (relativement) dans la pinède battue par les vents d’ouest… les tonnes à canard, les tamaris… Puis, à marée haute, nous quittons le site, au moteur, au travers des terres à peine submergées – programme réservé aux dériveurs intégraux. Rendus dans le chenal de Piquey, envoi des voiles, toujours réduites, et navigation jusqu’aux Jacquets. Enfin, la journée avancée et la marée descendant nous poussent à prendre la route d’Arguin, escale prévue pour la nuit.

Devant le ferret, nous débarquons Julie qui va rater la suite cause jobs d’été. Iboga au débridé vers la dune, bon plein jusqu’au sud du banc, à hauteur des blockhaus. Doute sur la hauteur d’eau pour entrer dans la conche… au près, un peu de dérive, loffer… touché, remonter la dérive et laisser le safran remontrer… moyen, le près et… touché. Bien touché. Vite, sauter les jambes dans l’eau, à faire tourner le bateau et tenter de le pousser au vent arrière, mais, seul, je me crève sans résultat tandis que l’eau continue à baisser ! heureusement nous obtenons l’aide d’un pneumatiqueux qui fera la différence. Merci à lui, sans qui nous devions passer 3 ou 4 heures en fâcheuse situation. Bon, assez joué : moteur et grand tour pour trouver assez d’eau pour entrer. En fait, nous avions bel et bien raté la « passe » entre deux cahouènes. La faute au contre jour du soleil couchant, évidemment. Hum…

Le parcours du week-end

Conche : à part un Ovni alu mouillé au milieu de la conche, et après le départ d’une plate de pécheurs, nous sommes SEULS au mouillage ! Et nous resterons seuls jusqu’au lendemain lundi. Entre temps, les activités normales en telles circonstances, je passe. Puis, dans l’après midi, vraiment trop de monde, des jets, des malotrus, des radios… on se casse. Ce qui nous donne l’occasion d’un peu de voile avec un vent toujours soutenu. Entrée dans le Mimbeau pour finir la journée au calme en attendant que la marée baisse un peu. Rangement du bateau et désarmement pour 2 semaines, cause petit voyage prévu mais en avion. Prochaine sortie prévue si tout va bien, 19 et/ou 20 août.