Peinture, mise à l’eau, armement et convoyage sur un bassin tout nu

Décidément, je suis à fond : je suis sous le bateau pour lui passer sa couche de peinture 2 jours plus tôt que l’an dernier. Pourtant, ça caille — peut-être 8° — les averses sont encore fréquentes, le sol est mouillé… Mais dès 10:00 ce samedi 5 mars, je suis à pied d’œuvre au chantier.

La coque après un coup de kärcher et une

La coque après un coup de kärcher et une saison

À part quelques cracoys résiduels, la coque est prête à peindre (bien sûr j’aurais pu combler puis poncer quelques rayures et accrocs les plus profonds, mais je n’ai pas le temps là).
Cette année, c’est de l’antifouling bleu, matrice dure je pense, contrairement à mes habitudes de matrice mixte, semi-érodable. On verra en fin de saison. Aussi, le masquage quelques millimètres au dessus de la ligne de flottaison, pour éviter la colonie d’herbe à la jointure de la nouvelle peinture de coque.
À 13:00, fin de la peinture, le masquage est décollé. Il est temps de casser la croûte.

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Traversée, tradition, émotion, Arcachon, solidarité, potron-minet

Ce WE, je me suis levé tôt.

Samedi, 6:30, pour avoir le temps d’avitailler aux Capus avant de partir de Bordeaux. L’objectif d’être au bateau vers 11:15 est tenu. Mais je vais devoir attendre le flot une heure de plus, la faute au petit coefficient de marée.

Dès que possible, le cap est mis sur le Moulleau, de l’autre côté du chenal. Là bas, la flotte des bacs à voile et quelques canots mixes ont RV pour la régate. Traversé rapide, au portant. Mouillage à portée de touline de la plage. Le vent porte vers la plage et le courant est insuffisant à maintenir le bateau dans le lit du chenal. Situation du bateau à contrôler avant de partir en régate.

Les équipages sont déjà à l’apéro. Déjeuner des équipages superbement organisée et servi par les bénévoles du Moulleau (ou du Pyla ?) Brieffing et mise à disposition du comité de course. Ah, je vous ai pas dit ? je suis équipier sur le Président-Pierre-Mallet.

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La carène et les hublots, c’est fait

Ce dimanche matin, 2e jour du programme de carénage 2011, un temps froid et humide contraste avec la belle journée de la veille. Pas d’urgence à aller se vautrer sous le bateau, dans l’herbe mouillée…

Restent sur le champ de bataille : Pierre et ma pomme.

Arrivés au chantier naval de l’Iboga, nous avons la chance de voir nos hôtes, Muriel et Éric. Éric se mettra à notre niveau, c’est à dire sur son bateau, à poncer ses boiseries vernies…

Les livrables de la journée : ponçage de la résine époxy rapportée sous la coque pour étancher et combler les traces de mes désinvoltes échouements et autres passages en force dans les parcs à huîtres ; ponçage de la lame de safran et première couche de primaire époxy ; Continue reading

Hivernage

Dernier billet de la saison 2010, avec quelques semaines de retard.

Enfin, j’ai fait sortir le bateau. Pour quoi pas avant ? Et bien les conditions ne s’y prêtaient pas : mord’eau, horaires, absences… J’en étais même arrivé à calculer de ne pas le sortir, pour les 2-3 mois qui restent… Et puis la maline1 de janvier qui tombait un WE, et puis l’envie de refaire une belle carène pour la nouvelle saison, et puis qu’il se repose un peu au sec ce vieux bateau.

Voilà. RV à 08:30 à la cale de Claouey.

Moi, présent à 07:30 à la plage de Bertic, pour être sûr d’avoir le bateau flottant après la PM de 07:04.

Il fait nuit. T° extérieure, vers les -4°. Temps sec. Le bateau flotte à 50 m du bord. Je mets mes vêtements sur la tête et je rejoins le bateau avec de l’eau jusqu’à la taille. Froide l’eau aussi.

Croyez moi, à -4 C, je n'avais même plus froid

Croyez moi, à -4 C, je n’avais même plus froid

Le pont de l’Iboga est givré. Continue reading


  1. Maline : marée de vives eaux, c’est à dire fort coefficient de marée. Le contraire est la Mordeau : « mortes eaux »