Litige à basse mer

Mise à jour du 5 septembre 2015 : je remets en ligne cet article après l’avoir dépublié plusieurs années, suite à la tentative d’intimidation du prestataire dont il est question ci-après. Ceux qui avaient suivi l’affaire se rappelleront de quel loueur de matériel de chantier il s’agit. J’ai toutefois censuré son nom dans le billet.

Épilogue provisoire 17:10 : reçu par fax, de la part de David, un 2e avoir qui ramène la facture TTC à 145,10 €. Le chèque est sous enveloppe. J’attends le retour ou la destruction de mon chèque de caution désormais.

Dernière heure 12:50 : excellent contact de nouveau avec David, le responsable d’Andernos ; il se rappelle très bien les circonstances et nos accords et va faire le nécessaire dans la journée pour régulariser. Comme quoi, entre le terrain et le back-office, c’est pragmatisme contre bureaucratie. A ce moment, la balance penche du bon côté. tant mieux.

Reviens fx : tu vas d'embourber !

Reviens fx : tu vas d’embourber !

Vous vous rappelez l’épopée du renflouement du bateau, début décembre 2008.

La remarquable solidarité des amis de la côte pour m’assister dans cette manoeuvre délicate sous une pluie batante et glaciale.

La satisfaction d’avoir trouvé chez [censuré] Andernos un remaquable service : me louer un élévateur téléscopique pour le WE, pour un forfait de 100 €. Belle remise commerciale qui m’arrangeait bien parceque légérement désargenté en cette saison. Il faut dire qu’en ce vendredi 5 décembre vers 19:00, le responsable de l’agence [censuré] d’Andernos avait, lui, une bonne visibilité sur les chances nulles de louer sa machine de chantier le WE du 13-14/12 et ma location représentait une saine opportunité de chiffre d’affaire plutôt que rien.

Il était convenu que l’engin de chantier soit mis à ma disposition sur le port. Ce qui fut fait.

Pour être complet sur les conditions initiales, il faut préciser que notre accord fut verbal : pas de bon de commande, pas de contrat de location, pas de conditions générales ni particulières de location. « Juste » le dépôt d’un chèque de caution de 1600 €, non encaissé.

Voilà.

L’extraction du bateau était pliée dans la matinée du samedi, et l’élévateur re-parqué illico là où je l’avais trouvé, sans aucun dommage ni rayure sur sa belle carrosserie jaune.

Et puis je reçois début janvier ma facture (en date du 31/12/2008) de la part de [censuré] : 310,48 €

WTF!? (en français : quoi !?)

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Carénage S14E03

Pour ce 3e WE à m’occuper du bateau qui en avait bien besoin parce que ça faisait 2 ans qu’il n’était pas remonté à terre, j’ai pas mal avancé sous le soleil de mai.

Samedi :

  • masquage de la ligne de flottaison (on se demande pourquoi, vu que dans 3 semaines, la ligne bleue, elle sera colonisée par les herbes… faut faire quelque chose…)
  • peinture 1ere couche d’antifouling
  • combiné coopérative + puces du Bassin à Piquey pour quelques équipements supplémentaires (épissoir + kit surliure, clamcleats et 1 poulie pour le gouvernail, quelques vis inox et un kit de platines pour l’échelle de bain)
  • rapide nettoyage des coussins et planchers, par Benoît et ses lutins tandis que je m’active à l’intérieur
  • peinture 2e couche d’antifouling

Soirée hors blog…

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Carénage S14E02

La veille, samedi : plein de matos à la coopé d’Arcachon, notamment remplacer la ligne de mouillage de 30 m qui m’é été volée lors de « l’épisode Andernos« , acquisition d’une ancre premier prix de 5 kg pour mouillage arrière et touline, achat de drisses de 8mm pour la GV, et du 6 mm pour la balancine et les bosses de ris, et plein de produits chimiques toxiques pour mettre sur la coque.

Dimanche, sur le chantier de 10:00 à 18:00 avec une pause casse croûte + sieste au soleil dans le cokpit de l’Iboga tchanqué sur ses bers dans la pairie d’Eric.

Résultat des efforts :

– oeuvres mortes passées au Polytrol, le produit miracle de la saison, recommandé par les Sun2kistes notamment, puisqu’il permet(trait) de raviver le brillant d’un gelcoat fariné ; on verra sur les photos ;

– multiples pets sous la ligne vaguement comblés au mastic bicomposant époxy Watertit ; Continue reading

Crachin sur la navigation de plaisance à Arcachon

Enfin, j’ai sorti l’Iboga ! Pas sorti de l’eau, non, bien qu’il en ait besoin, sorti pour naviguer… Destination : le port d’Arcachon

Le prétexte : aller à ce rassemblement des opposants à l’arrêté préfectoral de restriction draconienne contre la plaisance sur le Bassin, en préfiguration de l’emprise de Natura 2000, je simplifie.

Arcachon sous les nuages

Arcachon sous les nuages

La vérité, c’est que je n’ai pas sorti l’Iboga depuis le 24 septembre. Un bail… Le bateau est immonde dessous – herbiers, mollusques divers (attention je vais être zoné natura 2000 !) – dessus – crépi de fientes et déchets d’agapes de mouettes (pourvu qu’elles ne forniquent pas aussi sur mon bateau, sinon, attention à la directive « oiseaux » !) – et dedans – moisi, humidité, bronx (je ne crois pas tomber sous le coup d’un arrêté préfectoral ou municipal pour saleté dans ma cabine)… Continue reading

Iboga aux 16 heures d’Arcachon 2007

J’en entends d’ici des qui interloquent : mais… pourquoi il dit « 16 heures » ? Euh, c’est « les 18 heures d’Arcachon », non ?

On se calme… j’explique :

Patrice à la barre, fx à l'écoute de spi - Photo : Benoît Chochon

Patrice à la barre, fx à l’écoute de spi
Photo : Benoît Chochon

En fait, l’Iboga n’a couru que 16 heures car j’ai choisi de « décrocher » à 09:00. Décrocher, oui, je veux dire « lever l’ancre qui nous empêchait de reculer devant le Ferret depuis 7 heure du matin », privilégiant le confort de la journée à venir à un hypothétique gain de quelques miles supplémentaires. Pour être clair, je suis allé prendre mon corps mort tant qu’il était encore en eau plutôt que de rester jusqu’à la fin en course et alors obligé d’attendre le soir pour ranger le bateau. Bon, tant mieux pour le reste de la flotte : le vent s’est levé entre 10:00 et 11:00, lui permettant effectivement de grignoter quelques miles supplémentaires. Continue reading

Première « navigation » de l’Iboga : sur le sable de Claouey

Vendredi, comme annoncé dans le Wiki… est sur l’eau ce Week-end ?, je me suis rendu à Claouey ou le chantier avait amené l’Iboga le matin même. L’Iboga sur la petite plage entre la cale et le ponton du club nautique, l’eau montante… préparation du mât, constat que le moteur est encore plus naze qu’avant, avec un véritable trou dans le bloc par où s’échappe l’eau en abondance quand il consent à tousser ses cc d’ether pulvérisé… bref. Le bateau finit par flotter. Je le mène à la laisse de l’autre coté de la plage en un endroit plus pratique. Puis arrivent Eric et Muriel. Mâtage du bâteau. Zut, 2 ridoirs tordus… allez, il est tard, un restau, une discussion pour refaire le monde, un film et au lit.

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Hivernage 2006 épisode 7 moins le quart

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’Iboga est toujours aux champs.

Ces derniers jours, j’ai bricolé à la maison : fabrication d’une nouvelle porte en CP, passage de la lame de safran et de la porte au primaire époxy, 2 couches pour le safran ponçages intermédiaires, puis laque grise, 2 couches. C’est mal fait mais ça semble protéger le bois. Ce qui était un peu le but.

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