Mon nouveau jouet : le Garmin etrex Je ferais mieux de regarder devant moi au lieu de jouer, quand je barre : il a déjà failli me coûter quelques carambollages !
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Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Une sieste à Afrique
Après cette nuit pour le moins perturbée (qui m’a joué ce sale tour hier soir ?), je cherche un ponton vers l’Aiguillon. Mais à marée basse, elle est loin de l’estey, la plage, et vaseuse… Je retourne donc dans le port, m’amarrer au ponton des sportifs, vers le CVA. Car ce matin, j’ai une mission professionnelle à accomplir : valider en ligne le bulletin hebdomadaire de Wine Alley qui doit partir vers ses 3000 abonnés. J’ai donc emporté le Mac portable sur l’Iboga. Très bien, je n’ai plus qu’à trouver une prise téléphonique pour le modem. Bref, 2h plus tard, c’est fait.
Bains de « minuit »
Après une longue soirée course contre la marée gagné pars à arc peu de vent et courant pif occupé avec mon nouveau jouet ferait mieux regarder devant moi moteur pour aider embarque Patrick et Didou sur la plage du port voile bords carrés contre courant et peu de vent pas d’Arguin route sur tchanquées, conche gavée flotille même une épicerie flotante moteur estey de Palourdey pas trop de monde sandwiches rosé bain sieste retour fin de journée longue nuit en prévision à couple du Pierre Mallet à qui j’ai demandé permission dans la journée […] drôle de surprise trouver mon bateau à l’ancre au milieu du port à 3 h en rentrant ivre de sommeil. nager ramener et partir cm Aiguillon un libre et plouf à l’eau avec ma gaffe dans une main et l’aussière dans l’autre et le bateau tout seul remontée pénible et trempé (heureux : je n’avais pas séché !) tout laisse en bazar et sac de couchage coma
Ronds devant le Moulleau
partage le banquet des équipages de pinasses et monotypes qui vont régater. Eric qui barre ferret-Capie est venu avec l’Iboga. tout gréé m’attends à l’ancre pour quelques ronds dans l’eau. embarque François et Laurent venus en cata (ça vente 20 nds : changer pour le foc n° 1) et aussi Nora et Alice et Julie. navigation brève mais technique : éviter les bancs de sable à marée basse et pas gêner les concurrents + les bateaux à moteur. au retour laisser le bateau là où je l’ai trouvé il rentrera sans moi.
Régénération
—– Original Message —–
> From: Benoit et Sabine
> To : Francois-Xavier
> Sent: Tuesday, March 03, 1998 1:01 AM
Je vais arriver à y aller au départ de la Figaro ?!
Ce samedi commence très mal : réveil raté, malgré tous mes efforts, j’arrive 15 mn trop tard au bateau. Et il fallait que ça m’arrive un jour ; il est scotché au sable ; marée trop basse, il manque 15 cm d’eau. Alors là : merde ! Je trépignerais presque de dépit… Me voilà avec 2 h à patienter, le temps que la marée finisse de descendre puis remonte assez. Ca me laisse le temps d’un fastidieux nettoyage des fonds et des coffres. Non seulement ça nettoie, mais en plus, l’exercice a un petit côté autoflagellation ironique: ça m’apprendra à rater le marée.
Basse mer aux tchanquées
Midi au port d’Arcachon : peu de vent, temps moyen à beau. On repart à Claouey, mais avant on va s’arrêter aux cabanes tchanquées de l’Ile aux oiseaux pour manger. Evidemment, un dimanche, la conche est gavée de promène-couillons, plus quelques voiliers. La marée baisse. Tout l’art de choisir un mouillage, ici : il faut une place entre les bateaux, du sable dessous c’est mieux que de la vase et, comme j’ai l’intention de repartir peu après la basse mer, il faut prévoir qu’il y aura assez d’eau pour flotter à ce moment là. Je m’en sors plutôt bien.
Deux départs, dont un
Nous avons rendez-vous, Alice (6 ans bientôt), Julie (8 ans 1/2) et moi, leur père, à midi à Arcachon avec Julien (9 ans), Patrick et David, pour un pique-nique au banc. Après quelques bricolages, le départ. Il faut dire que le temps s’est carrément dégradé depuis la canicule du vendredi : vents de 22 nds, horizon très bouché, clapot serré même en haut du Bassin. Résultat : malgré le ris dans la GV et le petit foc, au près serré la bateau bouge fort et Alice n’apprécie pas du tout (euphémisme). Alors, à peine dépassée Hautebelle, je ne contrarie pas : on annule tout et retour au vent arrière (là tout va bien !). Le reste de la journée sera de rêve : à l’ancre au bout de la plage de Bertic, presque à l’abris du vent, on laisse la mer descendre doucement, puis visites aux amis à terre tout l’après midi.
Mardi 18 à vendredi 21 juillet 2000 : la croisière des amoureux
Pas grand chose à raconter sur ces 3 jours de croisières : je n’y étais pas. Vincent et Cathy avaient réservé l’Iboga pour une croisière à deux sur le Bassin : Ile aux Oiseaux, Audenge, Arcachon… Il semble qu’ils aient apprécié.
Une prise en mains pas trop violente
Coëf 73, BM à midi, ciel dégagé ; c’est le premier jour d’été de ce mois de juillet pourri, même s’il ne fait pas encore vraiment chaud. Il faut en profiter. J’ai embarqué Cathy et Vincent, à qui j’ai prêté l’Iboga pour une croisière de 3 jours dans le Bassin la semaine prochaine. La sortie du jour est donc une prise en mains. Le vent sera capricieux toute la journée, hésitant entre un est-sud-est normal le matin, une pétole profonde à la renverse et un thermique ouest de bon aloi et de courte durée avant de passer nord ; bref, n’importe quoi. De toute façons, à partir du Teychan, qu’on avale sous spi, on a le courant avec nous, au moins jusqu’au chenal de l’Ile (oui, on fait le tour de l’Ile par le Chenal de Piquey, le tour du Grand Banc, le Teychan, Mapoutchette, etc.) Et puis, on coupe direct entre le port de l’Ile, quartier nord, et Hautebelle, l’entrée du chenal de Lège, et c’est le retour à la plage, assez tôt puisque mes équipiers jouent en début de soirée au 44, avec leur formation de Salsa. Un petit bricolage sur la chaise du hors-bord, qui menace de céder, et je laisse l’Iboga à l’ancre.