Une sieste à Afrique

Après cette nuit pour le moins perturbée (qui m’a joué ce sale tour hier soir ?), je cherche un ponton vers l’Aiguillon. Mais à marée basse, elle est loin de l’estey, la plage, et vaseuse… Je retourne donc dans le port, m’amarrer au ponton des sportifs, vers le CVA. Car ce matin, j’ai une mission professionnelle à accomplir : valider en ligne le bulletin hebdomadaire de Wine Alley qui doit partir vers ses 3000 abonnés. J’ai donc emporté le Mac portable sur l’Iboga. Très bien, je n’ai plus qu’à trouver une prise téléphonique pour le modem. Bref, 2h plus tard, c’est fait.

Je quitte le port vers 12 h. Bien sûr la renverse est passée : en direction du large, c’est contre courant avec seulement 6 nds de vent de bout. Très carrés sont les bords. Ca suffit ! Grâce à la « risée Mariner » je rallie la balise d’Afrique avec une énorme envie de sieste. En fait de sieste, je vais me baigner et caresser les nouveaux cracoys sous la coque. En fin d’après-midi, c’est le retour sous voiles. Il y a 17 nds de vent. Enfin le bateau marche. J’ai hâte de rallier la presqu’île que j’ai déserté depuis 3 jours : la soirée à venir est pleine de promesses. Tant pis pour la sieste.