Dimanche 17 mai 2015, après 1h de navigation au largue cap au sud, face au courant, l’Iboga passe enfin la balise n° 13 du chenal d’accès au bassin d’Arcachon.
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Au moins à Arguin, il ne pleuvait pas
C’est juste une petite marée avec Alice. Rien d’extraordinaire, même pas enregistré au GPS. Marché au Ferret pour un complément de vivres. Je m’étrangle un peu des tarifs… Départ vers midi à la PM ou peu après. Devant nous, avec 1/2 h d’avance, Tao sur la même route. Avec ce petit coef de 44, l’eau n’est pas montée bien haut. Cap vers l’autre côté – le Moulleau – puis pique droit vers Arguin. Le vent forcit à l’arrivée, habituel.
Initiation
Dialogue par email :
— Estouki : Ne me dis pas que tu n’as pas été gâté par le temps hier : du soleil, du vent, un bassin sans clapot…
— Iboga : Temps idéal ! tu l’as dit. Allez, 5° de température ressentie et 8° de plus pour l’eau et ça aurait été parfait. Mais c’est vraiment abuser.
Alors voilà comment ça s’est passé.
L'Iboga en route vers le Pilat - photo : Julie M.
Fort peu, voire moins, mais à bord
Samedi, équipier sur le bac à voile Pdt-Pierre-Mallet pour la dernière régate de bacs et canots mixtes de la saison avec arrivée à La Teste. Nous n’avons pas pris un bon départ, ni les 1e options tactiques et le retard acquis n’a pu être repris durant cette brève régate. Brève mais sportive ! Car nous avons rencontré le même vent et pas eu le temps de penser à prendre un ris. Le barreur était un peu à la peine sur le timon !
Un petit Toulinguet
Le samedi c’était pas du Jouët, c’était de la pinasse à voile : la régate organisée par Arès. Pas trop loin à tirer, au portant, pour rallier le RV. Embarqué à bord de la Légeote, chargé de l’amure. Une régate de début de saison, dirons-nous. Mais la 2e place n’est pas volée. La première, pour les Boïens, non plus, bravo à eux. Coup de chapeau à l’équipage du Petit Cailloc pour son sourire dans l’adversité (1 dérive cassée et 1 chavirage, quand même !) et merci pour l’accueil. Le timing parfait pour rentrer en quelques bords de près sur Claouey ou nous attend chef Dominique, organisateur et cuisinier d’un superbe PinasTapas partagé avec les organisateurs du Vire-Vire de Claouey. Pour finir raisonnablement (encore heureux !) parti vers minuit.
Du Grand-Banc à la bouée 1
Je suis sur le bateau depuis minuit, après avoir croisé un sanglier et un couple de chevreuils sur la route du Truc-Vert. Marée basse, lune pleine et lumineuse, vent d’est – suet soutenu et tiède.
Une courte mais dynamique sortie
Ce dimanche, après une matinée claoueyenne non conventionnelle en dépit du très classique petit déjeuner en première ligne, il s’agit de récupérer le bateau que j’ai laissé la veille au bord du chenal. Pas trop pénible eu égard au coefficient de marée très modeste donc petit marnage et petit courant.
Peter Pan & cie.
Vendredi 14 août minuit PM petit coëf temps calme lune tardive et rousse embarquement pour 2 jours et mise à l’ancre vers le chenal en vue d’un départ matinal.
Pour ceux qui sont pressés, la trace interactive plein écran.
Pour les autres, le sous-titrage verbeux :
Samedi 15 août trajet au montant vers le défilé nautique d’Arcachon, quelques aller-retours devant Thiers au coeur mais pas trop de la flotte, prudent : l’Iboga seul bateau à voile à la voile se fait un peu houspiller mais pas trop non plus. Trop de remous, trop de bateaux à moteur. Route vers les eaux calmes de l’estey d’Afrique. Midi, PM. Iboga toujours sous voile cherche une bonne place où rester sans poser.
Demi journée de septembre
Ce dimanche, je suis arrivé au bateau bien en avance puisqu’à 12:30 il restait encore 1 heure et demie de montant pour faire flotter la bateau. Mais qu’importe, j’étais bien, avec mon casse croûte à me laisser dorer au soleil. Les insolations de septembre sont les meilleures parce que les dernières de l’année. L’occasion de causer avec le propriétaire du Jouët Eole, mouillé lui aussi escoure du phare, un peu plus au large.
Et puis peu avant 14:00, toutes voiles dehors, emporté par le montant sous un fort coef de 90, vers Arcachon. Mais le peu de vent d’est devient nul et j’ai sacrément envie de piquer un somme. Et alors ? En plein milieu du chenal et de la pétole, je laisse le bateau évoluer à sa guise et je descend dormir 15 mn sur la banette.
Hommage à l’exceptionnel
Non, je ne me suis pas engagé aux 18 heures cette année. Pour la première fois depuis 20001. Mon bateau pas préparé (carénage, accastillage, etc.) et un coefficient de marée dans les 90, une perspective de passer de nombreuses heures à batailler contre le courant et à attendre la renverse à l’ancre, raisons qui ont eu raison de mon goût pour cette épreuve/partie de plaisir.