Midi au port d’Arcachon : peu de vent, temps moyen à beau. On repart à Claouey, mais avant on va s’arrêter aux cabanes tchanquées de l’Ile aux oiseaux pour manger. Evidemment, un dimanche, la conche est gavée de promène-couillons, plus quelques voiliers. La marée baisse. Tout l’art de choisir un mouillage, ici : il faut une place entre les bateaux, du sable dessous c’est mieux que de la vase et, comme j’ai l’intention de repartir peu après la basse mer, il faut prévoir qu’il y aura assez d’eau pour flotter à ce moment là. Je m’en sors plutôt bien.
Ne serait-ce #§~*! de groupe électrogène qui pétarade à mon vent, l’endroit eu été de rêve. Le groupe, c’est celui de « l’épicerie flottante », sorte de chaland vert et rouge dédié aux imprévoyants et apôtre de la consommation en ce lieu naguère libre. Je ne suis pas près d’y retourner un dimanche, aux tchanquées. Tiens, le vent se lève, le ciel se bouche… il fait presque froid. Ca ne gène pas la baignade des enfants.
Je me rate grandement le départ :il n’y a que 80 cm d’eau, il faut mettre le bateau, GV en place, au vent arrière, puis sauter sur le bateau, puis sur la barre. Juste, quand j’arrive à la barre, le bateau a reloffé et refuse d’abattre ! Direction : les piquets des parcs à huître, et vite ! Alors : auloffée dans un mouchoir, sauter (encore) sur la baille à mouillage pour jeter l’ancre et calmer la bête. C’était moins une. Regards inquiets des voileux qui on vu ma manoeuvre. Je souffle et je me frotte : une très belle glissade avait conclu ma remontée précédente. Il n’y a pas de sang. Le bon départ, c’est la même manoeuvre, mais avec le charriot de GV libéré (!) ET le moteur embrayé. Je ne vais pas la rater deux fois, non ?
RAS sur le très beau retours à Claouey avec mes jeunes équipières. Juste que j’en suis très fier et, elles qu’elles sont ravies, l’une d’avoir barré et de m’avoir aidé encore et l’autre d’avoir surmonté ses peurs et d’avoir profité de cette sortie ensemble. Un beau souvenir.