Ce dimanche la première sortie de l’Iboga était prévue. Quelle excitation, quel enthousiasme (après une nuit de fête… aïe, pas si fort le soleil)
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Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Mariner Story
Rappel que ce satané moteur ne refroidis plus depuis la fin de la saison 2004.
La dernière fois que j’étais intervenu, j’avais tant bien que mal déposé le carter d’échangeur au niveau de l’échappement, gratté le mieux possible le sel qui empêchait l’eau de passer et refermé à sec, avec les mêmes joints, oui. Je sais, c’est pas bien. En attendant il y avait eu du progrès parce que l’eau s’est remise à circuler. Mais seulement à partir de mi-régime, pas au ralentit. Ce qui me faisait penser qu’il y avait une contrariété dans l’embase : prise d’air ou autre…
Contrôle de routine au 4 mars
Hier vers 18:00, marée presque basse, j’ai remonté mon jean pour aller contrôler le bateau…
Mouillage OK, sauf qu’il pourrait rester 1 mm de section en plus à la partie basse de la chaîne que ça ne manquerait pas ; fourrage OK, l’aussière ne s’est pas usée depuis la dernière fois.
Sauvetage
Ce dimanche de l’été indien, le soleil brille et le vent vente forts pour la saison ; surtout le soleil, mais ça va lui passer. Hélène et moi-même, les fesses au fond d’un Tabur encore sec (mais ça va lui passer), avirons vers l’Iboga. Ah, oui, vous n’êtes pas au courant ? Nous nous sommes fait piquer l’annexe – optimist en alu n° 7 réformé du CNC – qui nous attendait d’habitude sous le tamaris de la cale, plage du phare. Je gage que plutôt qu’un vol crapuleux, nous sommes plutôt victimes de malfaisance imbécile et que mon infidèle annexe rôde au gré des courants et des marées ici ou là mais pas très loin. Qui vivra verra.
En attendant, le vent vente fort et sous une simple GV arisée l’Iboga nous propulse au grand largue vers l’île. Le temps se couvre ; c’est la deuxième fin de l’été, à une semaine de la Toussaint. Il faut se résigner ou partir à Saint-Barth’. L’Iboga contourne l’île au plus près des terres émergées. C’est marée haute, l’île est petite et verdoyante à cette heure. Au plus près des tonnes à canards et entre les cabanes tchanquées dont l’une en sale état : bardage arraché, tuiles manquantes… Puis le quartier nord au près. Le vent choit régulièrement et, rendus dans le chenal de Piquey, le courant seul manifeste son soutient à notre souhait de rentrer avant la nuit au Mimbeau. Il y a un moment maintenant que le ris a été relaché, que le foc précédement envoyé a été remplacé par le génois léger, quand… au milieu du chenal nous apercevons le Gib Sea 68 dit (on ne rigole pas !) « Minou-Minou II », mais oui ! à la dérive ! (à suivre)
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Casserons party @ Le Canon
En ce dimanche d’été, nous avons RV avec toute une flottille hétéroclite, quelque part au bord du chenal de Piquey, pour une hécatombe de casserons.
Navette du vendredi soir
Ce vendredi après-midi, le programme consiste à aller quérir Hélène sortant du travail pour la conduire au Ferret. Je me suis donc libéré pour accomplir cette « corvée ». Départ du Ferret à 15:00, courant portant, vent oscillant entre travers et arrière. Facile. Mouillage forain à l’ancre devant la plage d’Eyrac tandis qu’il reste une heure de descendant. Baignade, lecture au soleil et menus bricolages. 18:30, ma passagère est enfin disponible et embarque. Très mauvaise manoeuvre de départ sous voile qui manque de peu m’empanner la bôme dans la nuque, jeter le bateau à la plage et enfoncer la perche de déhalage (sortie, c’est dire !) dans le visage d’Hélène alors à la barre (« Loffe ! non, abat en grand ! Euh, attend… Aïe aïe aïe… ») ; je m’en sors avec seulement le cou brûlé par le passage de l’écoute de GV. Pour cette manoeuvre scabreuse, je plaide le vent contre courant qui ne facilite jamais trop la mise bout au vent… Mais nous voilà finalement dans le chenal du Teychan, porté par le descendant, bateau au près serré. Que du plaisir de barrer jusqu’à la plage du phare où il manque déjà pas mal d’eau pour retourner au corps mort. L’Iboga passera donc une marée à l’ancre.
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24 heures de bateau
J’avais un peu insisté toute la journée pour décider les filles et Hélène à aller, avec le bateau, profitant de la marée montante, passer la nuit à Andernos, au port ostréicole où une place nous avait été réservée par certains « locals ». La perspective du grand fest-noz celtique programmé cette nuit là n’avait pas émoussé ma détermination. C’est ainsi que nous sommes parti cette fin de journée de samedi, avec nos sacs de couchage et la glacière du pique nique de dimanche, pour au maximum 2 heures de nave avec courant porteur et en train de choisir le restaurant pour le soir.
C’était en comptant avec le vent. (à suivre)
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Triangle olympique
Histoire d’y aller
Orage et retour à la nuit
Ferret-Claouey et retour à la nuit après avoir traversé l’orage (gosse averse et éclairs plein le ciel). Arrivée à Claouey par Piquey et le Four, 1h avant la pleine mer. Que ces endroits sont calmes comparés au Ferret ! Petit vent, routes avec l’aide du courant. Retour partie sous spi, très faible vent apparent, prise de ris avant le grain, moteur décidément pas en état de refroidir malgré le patch appliqué sur le trou. Arrivée à la nuit tombée. Personne sur l’eau.
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