Faux départ

Ce dimanche la première sortie de l’Iboga était prévue. Quelle excitation, quel enthousiasme (après une nuit de fête… aïe, pas si fort le soleil)

Mais arrivés à la cale, avec l’annexe dans la voiture, quel ne fut pas notre dépit de voir qu’il y avait 7cm de sable de trop sous le bateau. Malgré de vigoureux efforts, le bateau est resté planté sur sa caouène tandis que l’eau continuait de descendre. Enfer !

Alors, nous avons résolu de ralier le groupe d’ami qui continuait la fête, en voiture, plutôt qu’en bateau. Tant pis pour le folklore et le plaisir d’aller sur l’eau.

Mais la journée n’a pas été totalement perdue (du point de vue du bateau je veux dire) puisque :

– un aller-retour, en bateau à moteur, jusqu’au Toulinguet nous a permis de profiter quand même du bassin ;

– j’ai entrepris en fin de journée de nettoyer la flottaison de l’Iboga. C’est déjà ça. Bien, évidemment, s’il gite un peu, les spectateurs au vent pouront voir les cracoys du dessous… mais la ligne est propre.

– la cambuse a été vidée et son contenu passé au lave vaisselle ;

– Hélène a retrouvé l’annexe en alu qui avait disparu en fin de saison ! Pour ceux que ça intéresse, c’est un optimist réformé et désarmé. Il porte des autocolants blancs délavés sur ses flancs et un autocollant rond CNC derrière ; une dame de nage en plastique rapporté sur le liston arrière et le numéro « 7 » gravé sur le côté et enfin, il manque la moitié du rail de pied de mat en alu. On ne peut pas se « tromper ». D’ici peu, je vais écrire dessus à la peinture « Annexe Iboga » pour éviter toute méprise future.

Autrement, « Mariner Blues » : certes, il refroidit (en tout cas la pissette pisse) mais il ne monte pas en régime, ne tient pas le ralentit et ne démarre pas au quart de tour… Pfff… faut vraiment ne pas en avoir besoin.