2e tour de l’Île 680 et première sortie : carton plein

Prévue de longue date, la participation de l’Iboga au 2e tour de l’Île des 680 organisé par l’association bénéficiait d’un équipage inédit : Philippe, ancien régatier de talent sur First 30 et Mathieu, élevé au 680 dans sa tendre enfance et désormais voué aux vieux gréements petits (Monotype) et gros (Bac à voile) ; et, bien sûr Hélène et fx. L’embarquement prévu à 11:00 aura finalement lieu à 11:30 la faute au retard des bordelais parce que Mathieu était là depuis le matin et avait aéré le bateau. Sortie du mouillage au moteur tandis que les voiles sont envoyées pour la première fois de la saison (si c’est pas triste de commencer la saison à la mi-juin…) A l’entrée dans le chenal, alors que le moteur cale et que le bateau part au lof (le tout sous l’incontrôle du patron à la barre) c’est l’accrochage dans l’embardée avec un drôle de bateau à moteur en bois qui arrivait en face… un peu de peinture sur la coque. Puis traversée vers Arcachon pendant que l’équipage fait connaissance autour de quelques charcuteries.

Le RV est à la balise 12 à 13:00 pour un départ prévu à la demie. La feuille de course envoyée par Internet ou remise avant le départ était très complète et même le tracé de la course était fourni pour ceusse qui n’auraient pas connu l’île aux Oiseaux.

L’Iboga est arrivé sur la ligne

juste à temps pour saluer le Président (sur Batavia) qui cornait le départ des 11 ou 12 concurrents. Chenal de Cousse, cap sur la pointe du Congre au bon plein, lente remontée (petit vent arrière et contre courant) du chenal de l’Île. A ce stade, malgré que certains portent spi et d’autres non (remarquer le génois écarté au « tangon-brosse » sur Ra2) la flotte se concentre en peloton, hormis les 2 ou 3 leaders qui se démarquent, mais pas de beaucoup. Il faut très chaud et certains améliorent leur poids en jetant des équipiers par dessus bord :-)

A la renverse, le vent tourne et forçit enfin, le spi ne tient pas plus que la moitié du chenal de Piquey, mais les bateaux se remettent en marche. Le peloton s’étire. Il faut bien avouer que sauf 2 concurrents, l’Iboga se laisse beaucoup dépasser.

L’entrée dans le Courbey est l’occasion de regréer le spi et de regagner 2, puis 3 places. Le dernier segment de course, dans le Teychan tourne à la régate bords à bords, avec prise de vent et lofs compétitifs, toujours sous spi, La balise 12 se profile et la tension monte quand l’Iboga se retrouve en tête de ceux qui ne sont pas encore arrivés. Nous nous croyons arrivés quand le bateau que nous pensions marquer la ligne se dérobe ! Enfer ! la ligne est en fait bien au vent et nous sommes loffés au plus que le permet le spi. Trop tard pour affaler et virer… Contraints d’aller chercher la ligne plus loin, vers la balise. Pendant ce temps, le Gaillard (je crois) qui se trouve au vent passe la ligne peu avant nous finalement. Bah, 4e ou 5e, rien de grave. l’Iboga s’est bien comporté.

Bateau en panne, petite baignade, puis route jusqu’au CVA pour le verre de l’amitié et la remise des prix.

Lire le compte-rendu illustré sur le site de l’association


Philippe à la barre, T-shirt de cidreria basque et pànama Bacardi : la panoplie du parfait régatier

Puis il faut bien retourner au Ferret. Nous laissons là Mathieu, local de l’étape, et reprenons la mer. Courant descendant, petit vent de face… ça rame. La risée Mariner nous permet d’avancer un peu entre Eyrac et le Grand Banc, puis le vent revenu c’est sous voiles que l’Iboga touche le sable face au phare. La marée déjà bien descendue ne nous permet pas d’aller au corps mort. Le bateau est donc laissé à l’ancre pour la nuit.