Navette du vendredi soir

Ce vendredi après-midi, le programme consiste à aller quérir Hélène sortant du travail pour la conduire au Ferret. Je me suis donc libéré pour accomplir cette « corvée ». Départ du Ferret à 15:00, courant portant, vent oscillant entre travers et arrière. Facile. Mouillage forain à l’ancre devant la plage d’Eyrac tandis qu’il reste une heure de descendant. Baignade, lecture au soleil et menus bricolages. 18:30, ma passagère est enfin disponible et embarque. Très mauvaise manoeuvre de départ sous voile qui manque de peu m’empanner la bôme dans la nuque, jeter le bateau à la plage et enfoncer la perche de déhalage (sortie, c’est dire !) dans le visage d’Hélène alors à la barre (« Loffe ! non, abat en grand ! Euh, attend… Aïe aïe aïe… ») ; je m’en sors avec seulement le cou brûlé par le passage de l’écoute de GV. Pour cette manoeuvre scabreuse, je plaide le vent contre courant qui ne facilite jamais trop la mise bout au vent… Mais nous voilà finalement dans le chenal du Teychan, porté par le descendant, bateau au près serré. Que du plaisir de barrer jusqu’à la plage du phare où il manque déjà pas mal d’eau pour retourner au corps mort. L’Iboga passera donc une marée à l’ancre.
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