Ce mardi de fin août, Thibault va chercher sa chérie au Moulleau. En outre à bord, Jacques et Manou
Il est quelque chose comme 14:00. La basse mer moins 1h, coef 98. Le bateau nous attend au chenal.
Mise au point téléphonique des conditions de récupération de la Belle. Une solution émerge.
Traverser à travers les cahouènes jusqu’à la plage du Moulleau, au portant, tout en sacrifiant un poulet rôti, un melon et de très belles tomates.
Descendre au Toulinguet à travers les cahouènes, la main sur le palan de dérive, alors que la renverse nous ralentit inexorablement et que le portant un peu mou n’appuie pas bien le bateau dans la houle.
Mouiller au Toulinguet pour baignade dans une eau qui n’a rien à envier à celle de l’équateur, et quelques civilités ; ne pas rester, rapport à la houle qui rentre avec le montant.
Faire route au nord, près serré dans un petit force 4 rafales à 5 et une houle conséquente mais amusante à cette allure.
Déposer l’équipage à la plage avant de ramener le bateau à sa chaîne sous la traction aquatique de jacques ;-)
Se rappeler de caréner la ligne de flottaison pour la régate de samedi.
Category Archives: Livre de bord
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Chroniques d’août 2012
Laisser les clés du bateau à quelques amis en villégiature tandis que le Patron va voir ailleurs s’il y est, et voilà : Continue reading
#dgh & daughters onboard
Pour cette belle journée de juillet, l’Iboga accueille l’ami Christophe, alias @ccuq, heureux estivant en résidence à Lacanau, sa fille Laure-Anne, et la mienne, Alice.
Vous vous souvenez que Christophe avait honoré de sa participation une séquence de la préparation de l’Iboga.
Pinasses, ti-punch, escapade, pétole, soleil, vent et #dhg
Très bonne nave ce beau dimanche d’été, surtout quand le vent s’est levé. Avant ça a été faire le bouchon dans le courant jusqu’au Toulinguet…
Mais ne brûlons pas les étapes ; flashback : Continue reading
18 h d’Arcachon 2012 : (presque) 9 tours !
L’équipage de l’Iboga aux 18 heures d’Arcachon, sauf le photographe : Stéphane Scotto
Le parking, à Arguin, mais la belle vie quand même
L’Iboga n’a pas navigué samedi, son patron ayant été retenu à terre par d’autres activités relatives à la défense du patrimoine ancestral du pays de Buch. Et accessoirement au redémarrage de la Méhari (vous vous souvenez ? la suite de ça) et à des compléments d’accastillage à la coopé. Ouf. Ah, si, un aller-retour du corps-mort au CNF, pour ceux qui connaissent, quoi ? 200m linéaires ? C’est que le CNF était le siège d’une belle rencontre des amis de Michel Lescaret disparu cet hiver. Michel avait été l’initiateur du renouveau des canots mixtes ou côtres maquereautiers qui se multiplient sur le bassin pour le bonheur de notre goût de l’esthétique. Et c’est pas dommage.
Non ce n’était pas le radeau… Une belle découverte humaine au détours d’un mail amical
Pour le titre, j’hésitais avec les trompettes de la renommée, une autre chanson de Brassens, et puis la référence était trop diffuse. Oui : trompettes > Jéricho, la ville > Théodore Géricault, le peintre > le radeau de la Méduse > le banc d’Arguin > le banc d’Arguin. Comment quel rapport ? Et bien, vous n’êtes pas sans savoir que notre réserve naturelle, le banc de sable, là dans les passes du bassin, ben, oui, le banc d’Arguin, il porte ce nom en référence au banc d’Arguin, l’original, près des côtes du Sénégal, là où la frégate la Méduse s’échoue le 2 juillet 1816 par l’incompétence de son commandant, et à partir de quoi, des 150 passagers entassés sur un radeau, seulement 15 seront retrouvés plus morts que vifs après 13 jours de dérive. Si cette histoire vous intéresse, vous aurez tous les détails sur le site Histoire du Sénégal : le naufrage de La Méduse et le tableau de Géricault.
Ferret – Pilat – Arguin – Dune – 6 bft – Ferret – avarie
Ce WE des 2 et 3 juin, Une grosse envie de plein air après ce mois de mai laborieux. La navigation c’est pour dimanche. Mais avec une basse mer matinale, les horaires seront compliqués si on veux profiter d’une belle marée. La solution c’est d’aller dormir au bateau pour être sûr de flotter au moment voulu.
Ainsi est fait. Nous voilà 4 installés pour la nuit, venus au bateau à pieds secs vers minuit : Emmanuelle, Hubert, Henri et moi. Puisque le bateau flottera bientôt, nous attendons une petite demi heure puis d’un trait de moteur dans la nuit assez noire, nuageuse, rejoindre le chenal, prendre une bouée pour la nuit en pleine eau.
Le début de nuit d’un calme exceptionnel. Vers 4h du mat, les premières vagues et la nuit est plus secouée. Mais voilà le jour. Le petit déjeuner dans le cockpit en faisant déjà route travers au courant, vers la côte pylataise, sous un petit vent NE.
RV au port de Gujan #NNDD
Après une nuit particulièrement courte et inconfortable mais une très agréable soirée d’anniversaire en terres Illacaises, une chaude journée s’annonçait. En route pour le Ferret. Une pause au marché, encore convivial en cette avant saison pour un dimanche. L’embarquement à la PM, vers 10:30, de l’eau jusqu’au torse. Même pas (trop) froid. Ce sera une session solo, mes équipières ayant décliné pour diverses et individuelles raisons, et l’ami Charles, en visite dans le pays, capitalise de l’autre côté de l’eau sur sa soirée de mariage ;-)
Le grand huit parfait
Après une journée de lundi passée à sécher au travail (cf. la sortie « humide » de samedi), c’est le 1er mai. La météo clémente nous motive, Emmanuelle et moi à profiter du bateau et du bassin encore peu fréquenté.