Reste à faire. Entre autres… #carenage
Le bateau, vous vous rappelez, est hiverné chez Éric, au « Chantier Naval de l’Iboga ».
Reste à faire. Entre autres… #carenage
Une fois n’est (vraiment) pas coutume, je programme 3 mois à l’avance les travaux d’entretien annuel du bateau.
Dernier billet de la saison 2010, avec quelques semaines de retard.
Enfin, j’ai fait sortir le bateau. Pour quoi pas avant ? Et bien les conditions ne s’y prêtaient pas : mord’eau, horaires, absences… J’en étais même arrivé à calculer de ne pas le sortir, pour les 2-3 mois qui restent… Et puis la maline1 de janvier qui tombait un WE, et puis l’envie de refaire une belle carène pour la nouvelle saison, et puis qu’il se repose un peu au sec ce vieux bateau.
Voilà. RV à 08:30 à la cale de Claouey.
Moi, présent à 07:30 à la plage de Bertic, pour être sûr d’avoir le bateau flottant après la PM de 07:04.
Il fait nuit. T° extérieure, vers les -4°. Temps sec. Le bateau flotte à 50 m du bord. Je mets mes vêtements sur la tête et je rejoins le bateau avec de l’eau jusqu’à la taille. Froide l’eau aussi.
Croyez moi, à -4 C, je n’avais même plus froid
Maline : marée de vives eaux, c’est à dire fort coefficient de marée. Le contraire est la Mordeau : « mortes eaux » ↩
Pour ce 3e WE à m’occuper du bateau qui en avait bien besoin parce que ça faisait 2 ans qu’il n’était pas remonté à terre, j’ai pas mal avancé sous le soleil de mai.
Samedi :
Soirée hors blog…
La veille, samedi : plein de matos à la coopé d’Arcachon, notamment remplacer la ligne de mouillage de 30 m qui m’é été volée lors de « l’épisode Andernos« , acquisition d’une ancre premier prix de 5 kg pour mouillage arrière et touline, achat de drisses de 8mm pour la GV, et du 6 mm pour la balancine et les bosses de ris, et plein de produits chimiques toxiques pour mettre sur la coque.
Dimanche, sur le chantier de 10:00 à 18:00 avec une pause casse croûte + sieste au soleil dans le cokpit de l’Iboga tchanqué sur ses bers dans la pairie d’Eric.
Résultat des efforts :
– oeuvres mortes passées au Polytrol, le produit miracle de la saison, recommandé par les Sun2kistes notamment, puisqu’il permet(trait) de raviver le brillant d’un gelcoat fariné ; on verra sur les photos ;
– multiples pets sous la ligne vaguement comblés au mastic bicomposant époxy Watertit ; Continue reading
Après un samedi et un dimanche de Pâques digne de la Toussaint, ce lundi radieux, chaud, ensoleillé m’a permis de lancer le chantier carénage de la 14e saison de l’Iboga.
Rappel que ce satané moteur ne refroidis plus depuis la fin de la saison 2004.
La dernière fois que j’étais intervenu, j’avais tant bien que mal déposé le carter d’échangeur au niveau de l’échappement, gratté le mieux possible le sel qui empêchait l’eau de passer et refermé à sec, avec les mêmes joints, oui. Je sais, c’est pas bien. En attendant il y avait eu du progrès parce que l’eau s’est remise à circuler. Mais seulement à partir de mi-régime, pas au ralentit. Ce qui me faisait penser qu’il y avait une contrariété dans l’embase : prise d’air ou autre…
L’Iboga est de nouveau au mouillage du Ferret après une mise à l’eau assez calamiteuse mais sans lourds dégâts… Calamiteuse : entre autres, j’avais « juste » oublié de réparer le pied de mat (rivets pétés, impossible à extraire sans un étau + perceuse sans fil et sans batteries…), aussi il n’a pas été possible de mater. Un peu plus tard, le lanceur du Mariner me restait dans la main… Et puis le Fly Dream de mon cousin dont j’avais emprunté le ber devait y retourner, mais – quasi à l’état d’épave, sa dérive restait pendante en bas, palan cassé ; pas évident dans ces conditions de le déplacer dans les 50cm d’eau de la conche de Claouey… Et pendant ce temps, Patrick – venu me prêter son concours inestimable et sa compétence reconnue – devait aller ouvrir son magasin* et s’impatientait… Mais bon, finalement, l’échange de bateaux sur la remorque a pu s’effectuer et c’est au moteur et non sous spi (comme le vent m’y aurait autorisé) que je suis redescendu avec le courant jusqu’à la plage du phare. Les voisins de l’Iboga qui ont profité de son absence pour mouiller ne sont heureusement pas trop-trop près.