Ca c’est passé mardi matin ; le 3 octobre dernier.
Annoncé, bien tardivement, pour 50 noeuds, en fait il souflera jusqu’à 166 km/h (90 noeuds !) au Ferret et 137 km/h à Cazaux.
Ca c’est passé mardi matin ; le 3 octobre dernier.
Annoncé, bien tardivement, pour 50 noeuds, en fait il souflera jusqu’à 166 km/h (90 noeuds !) au Ferret et 137 km/h à Cazaux.
Ici, il est question de rédiger le petit récit libre de cette 32e édition des 18 heures d’Arcachon vus depuis l’Iboga, où l’on verra que, malgré une préparation optimale des réserves d’apéro et du moral des équipiers, alors qu’un vent parfait promet un départ d’anthologie, la rupture de la lame de safran à 20 mn de l’heure du départ contraindra à un piteux retour au ponton (avec l’aide très appréciable d’un aimable batelier arcachonnais). Où l’on lira peut-être aussi que, grâce à la superbe solidarité des propriétaires de 680, l’Iboga pourra repartir 90 mn plus tard avec un safran de prêt et courir – un peu à contretemps – sa course au grand plaisir de l’équipage et qu’il en résultera une ambiance exceptionnelle dans une compétitivité inébranlable vu que le bateau avait passé « la ligne » en même temps que les premiers de la course passaient leur premier tour (l’impression d’avoir pris l’autoroute à contresens). Où l’on comprendra peut-être que cette édition restera marquée, pour l’équipage de l’Iboga, au sceau de la persévérance récompensée, du plaisir d’être ensemble sur l’eau dans ce paysage inimitable et de la conscience de vivre des moments hors du commun.
Ci-après, les chapitres à compléter quand j’aurai le temps :
L’Iboga est de nouveau au mouillage du Ferret après une mise à l’eau assez calamiteuse mais sans lourds dégâts… Calamiteuse : entre autres, j’avais « juste » oublié de réparer le pied de mat (rivets pétés, impossible à extraire sans un étau + perceuse sans fil et sans batteries…), aussi il n’a pas été possible de mater. Un peu plus tard, le lanceur du Mariner me restait dans la main… Et puis le Fly Dream de mon cousin dont j’avais emprunté le ber devait y retourner, mais – quasi à l’état d’épave, sa dérive restait pendante en bas, palan cassé ; pas évident dans ces conditions de le déplacer dans les 50cm d’eau de la conche de Claouey… Et pendant ce temps, Patrick – venu me prêter son concours inestimable et sa compétence reconnue – devait aller ouvrir son magasin* et s’impatientait… Mais bon, finalement, l’échange de bateaux sur la remorque a pu s’effectuer et c’est au moteur et non sous spi (comme le vent m’y aurait autorisé) que je suis redescendu avec le courant jusqu’à la plage du phare. Les voisins de l’Iboga qui ont profité de son absence pour mouiller ne sont heureusement pas trop-trop près.
Pas facile de faire presser la compagnie au réveil, après l’excellente soirée épicurienne du samedi soir, sans donner l’impression de vouloir mettre le speed tout en sachant que si on ne se presse pas on risque rater la marée et, avec la chaleur qu’il fait déjà, que ça serait très dommage…
J’ai prévu que nous partirions à 09:45. Nous partons enfin à 10:30. Arrivée à Claouey in extremis avant marée basse ; le bateau ne flotte encore que par la grâce du vent de sud qui le pousse vers le milieu de l’estey un peu plus profond…
Dans l’annexe, et un équilibre précaire : Hugues, Alice, Alexia, Hélène.
Trajet du matin : de Claouey à la cale des 44 hectares. Vent assez fort pour justifier une réduction de voile d’avant dès l’arrivée dans le chenal d’Arès. Vent travers pour partir, puis du près sur toute la route. Très beau temps chaud. La renverse nous cueille devant la plage des américains, vent faiblissant, il faut finir au moteur pour aller manger à une heure décente (il est déjà 14:00). Trouver un mouillage. Baignade. Remonter à la villa qui nous a accueilli ce week end pour manger les turbos au four et leurs tomates à la provençale qu’Olivier a préparés…
Julie, Alice, Marie, Marcelo, Patrick. Spi entre Claouey et Grand-Piquey. Basse mer et début du montant au banc de Bernet, pique-nique, café, baignade, sieste. Teychan , Mapoutchet, traversé de la matte jusqu’à Hautebelle (plus rapide que de remonter le chenal de l’île à contre courant en tirant de nombreux bords ; mais nécessite une marée assez haute). arrivée en pleine régate de pinasses des Festivoiles de Claouey. Arrivée à la plage. Montage du nouveau safran.
Grande conversation entre Ludo et « le Fol »
Je me suis régalé sur l’eau ce dimanche : 15 à 20 nds de vent ouest-nord-ouest et courant faible avec un coëf de marée dans les 56. Grand soleil. Un petit couple d’équipiers débutants mais qui cherche à comprendre : Christophe et Emma.