Une bonne moyenne pour ce WE d’été et la saga du corps-mort

J’ai deux engagements pour ce week-end :

1° déplacer le corps mort à l’intérieur de la zone autorisée sous peine d’encourir les foudres de la police des mouillages municipaux ;

2° embarquer la petite famille de Corine et Olivier pour une découverte de l’île aux oiseaux.

Le reste est open.

Autant le dire tout de suite : grâce au beau temps et au vent de force 4 soutenu, le programme sera non seulement tenu mais outre passé pour le plus grand plaisir de tous les participants et le mien aussi.

Ca commence vendredi en fin de journée, juste après un apéro chez quelques autochtones du village des pécheurs du Ferret à qui je viens d’emprunter une pelle. Continue reading

Renflouement au programme

Comme annoncé, le programme de la journée renflouement. Tout le monde est le bienvenu. Je ne sais pas s’il y aura besoin de coup de mains, mais rien que le plaisir de s’y retrouver se justifie en soi.

D’abord, où est le bateau :


cliquez si vous voulez agrandir le plan

Les fondamentaux : basse mer à 11:42, PM à 17:53, coef. 97 ; Prévisions météo : temps perturbé dans un régime de nord-ouest avec menace de grand frais pour la journée de samedi ; pluies. Pas géniale la météo mais au moins la pleine mer devrait elle être pleine…

L’objectif : le bateau doit être dispo pour être flottant à pleine mer (voire plus tôt si possible)

Essai de programme :

09:30 Arès – Leclerc : emplettes pour un verre de l’amitié avec tous les sympathisants qui auront effectivement pu venir

10:00 Lège : récupérer le moteur

10:30 Andernos port ostréicole : prise en charge du Maniscopic, acheminement sur le site du bateau

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Tour de l’île en pinasse à voile

Ce dimanche j’ai fait la régate tour de l’île sur la pinasse à voile Capricieuse.

Pas de podium pour nous, mais la Légeote, qui est aussi de Claouey a emporté le trophée du tour de l’île et — surtout — le championnat du monde de pinasses à voile (du Bassin d’Arcachon).

Marie-Jacques Charpentier en pleine allocution au CNC

Marie-Jacques Charpentier en pleine allocution au CNC

Je ne vous raconte pas la fiesta et les libations !

D’ailleurs, les équipages de Claouey avaient commencé à fêter la victoire (qui sans déconner n’avait rien de gagnée !) la veille au club avec un gros bbq, chants, toasts, hommages, allocutions ; puis à l’apéro pris dans le chenal à midi dimanche, sur 4 ou 5 chalands à couple. Pour finir par un verre du triomphe pris sur l’eau après l’arrivé et encore un au retour au port de Claouey. Beau dimanche, en dépit des averses qui venaient rincer le départ autours de 10:30 et des bouffes de vent qui nous ont fait longtemps porter un ris dans la voile. Continue reading

Mordeau à la fetnat

Ce WE de 3 jours a commencé vendredi soir puisque je devais raccompagner Julie en fin d’après midi.

J’avais avitaillé largement dans la matinée aux Capus.

Je me suis installé pour la nuit au corps mort.

Noter que j’ai enfin embarqué le Campa Potti, la Rolls des WC chimiques, reconnue par tous les camping-cariste d’Europe et surtout rendu obligatoire pour bivouaquer sur le bassin désormais (lire les abondants échanges du mois de mars dernier)… Je lui ai trouvé une place dans un bout de couchette, pas trop encombrer… Je ne suis pas sûr encore d’avoir envie de le remplir : ces trucs chimiques ça indispose l’écologiste qui sommeille en moi.

Bon, passées les impedimenta scato-préfectoraliens, une petite salade dans le carré. La chance d’un coucher de soleil embrasant. Une nuit tranquille…

Remarquer la vague, à babord...

Remarquer la vague, à babord…

Et samedi matin comme je n’avais rien à faire, alors je suis allé jouer dans les « grosses » vagues des passes. Contre courant et encore assez rapide, dans cette marée de mordeau (« morte-eau » = petit coefficient de marée, donc petit courant). Passée la pointe, comme c’est presque pleine mer, la houle traverse les bancs en brisant sur le côté de la passe comme chacun sait. Continue reading

I go back (igoba(c)) ou « au pied de la dune du Pilat »

Mi-août, le 16, précisément, alors que la météo est prévue pour 12 à 22° avec incertitudes pluvieuses, le mot d’ordre : « Si on y va pas maintenant, on ira pas du tout. »

C’est dire comment on est motivé pour aller dormir à Arguin.

Rendez-vous avec les amis partis d’Andernos en catamaran.

A bord de l’Iboga : fx, Hélène et Alice. Après un nettoyage en grand de l’intérieur, histoire de chasser les miasmes salés et humides d’inoccupation (6 semaines sans voir la mer…) et de l’épisode squat, embarquer l’avitaillement pour 2 jours et les sacs de couchage. Il est 19:00. Il reste 1 heure et demie de montant et le courant de face est encore sensible. Le vent est nord-nord-ouest, assez fort pour déhaler le bateau au grand largue puis au vent arrière. L’inconvénient, c’est qu’à cette allure, le bateau n’est pas appuyé : il tangue sévèrement, l’amure pas claire, les voiles entre fasseyement et empannage… et cette profonde houle d’ouest qui profite de la haute mer pour entrer sans vergogne ni contrainte et parfois déferler sur notre route… Il n’y a pas de risque, mais le comportement du bateau est tout sauf agréable.

Enfin, arrivés entre la dune et le banc du Matoc (que je situe cette année au nord, en prolongation du banc d’Arguin, c’est discutable mais j’assume), « à l’ombre » de la houle, il ne reste que le vent et l’allure passée au largue est devenue sympa.
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