La saison 14 est lancée !

Ca y est, ma 14e saison avec l’Iboga (c’est sa 31e !) peut commencer : le bateau est armé, testé, accroché à son corps mort de l’escoure du phare, prêt à naviguer.

Ca a commencé vendredi vers minuit (après la soirée de gala des bénévoles du championnat de Kite d’Arcachon – nos précédentes éditions) : mettre en place les planchers, les coussins, le moteur, embarquer les voiles et ranger le bateau.

Hier samedi, 08:15, RV à Lège avec le charriot hydraulique. Coup de pinceau à l’emplacement des patins de ber. Claouey. Récupération de l’annexe, mise à l’eau (une formalité) et le bateau flotte !

Le moteur tourne comme un charme. Je ne regrette pas mes 148 € d’entretien.

Il faut mâter. Je n’ai « invité » personne : je vais devoir être créatif. J’échoue le bateau face au ponton du CNC de sorte d’avoir de la hauteur pour tirer sur le mât. Je prépare un support (aviron + pignot) pour soulager le mât à l’arrière. Refixe les haubans. Trouve un truc vaguement efficace pour empêcher le pied de mât de se soulever sous le porte à faux. Il faudra y revenir 3 fois mais ça finira bien. Soulever l’arrière au max en avançant le support… Depuis le ponton, tendre à bloc la corde, mais à ce stade, pas question d’envisager de finir le levage. Possible d’avancer plus avant le suport ? sur le rouf ? non… à ce stade, suite aux aller-retour entre le ponton et le bateau, le pont est maculé de cette vase sableuse caractéristique de Claouey aujourd’hui.

Je suis bloqué : je déjeune.

Et puis je me résous à demander de l’aide à de sympathiques catamaristes en train d’armer leur bolide. Moi sous le mat, eux tirant la corde et 1 mn après (non sans que le pataras soit allé se crocher sous le safran !), le mat est en place.

Pas mal de temps encore pour terminer : étais avant, réglage des haubans, bôme, drisses et gréement de spi, lattes de GV, endrailler, reserrer les chandeliers… à 17:00, je ne vois plus rien à faire. Débauche.

Aujourd’hui, dimanche, il pleut, pétole. Pas ce qu’avait annoncé WindGuru…

Claouey sous la pluie

Claouey sous la pluie

Petit déj à bord en attendant que ça s’améliore. J’ai le temps, la PM est à midi.

Et vers 11:00, embarquent Benoît et son fils Gustave. Encore quelques ondées légères et c’est sous un ciel nuageux mais ensoleillé que se passe ce convoyage. Vent 3 à 4 bft sud – sud ouest irrégulier mais suffisant. Toute la route au près, louvoyage dans le chenal d’Arès jusqu’à raz la côte au coeur du champ de corps morts de Piquey, puis, pendant le casse croûte, d’une traite tribord amure jusqu’à l’escoure du phare.

Comme il se doit pour une première, et parce que les conditions le permettent : atterrissage au corps mort sous voile.

Visite amicale d’Estouki venu d’Arcachon saluer la remise à l’eau de l’Iboga.

Bilan de cette première navigation de la saison : la nouvelle barre, bien serrée est un régal ; pas de jeu, douce… le système de relevage du safran fonctionne très bien mais le système de baissage très mal – à revoir ; la dérive monte et descend assez bien, mieux que l’an dernier, mais je ne remonte plus assez pour passer la goupille – à revoir ; la GV semi-lattée est superbe, bien étarquée avec sa nouvelle drisse désormais sans manille en haut (un nœud très court) et son palan de bordure rénové ; il manque 5 cm à la bosse de ris n° 2 ! (j’ai du mal avec les drisses…) ; autrement, dans la cambuse, très bon fonctionnement de la nouvelle bouilloire et de ma théière thermos. Pas essayé le rhum…

Voilà. Content d’avoir pu partager cette navigation avec Ben, mon équipier des 18 heures 2005 et 2007 et Gustave.