Tout était organisé pour convoyer l’Iboga du Ferret vers la Barbotière ce beau samedi 2 novembre : transfert depuis Arcachon en navette UBA, puis traversée avec un vent parfait 20nds S-O, mise au sec à Gujan et enfin récupération de la caisse à Thiers. Las! Une tempête annoncée pour la nuit, une certaine Amélie, vient perturber le programme puisque l’UBA a jeté le gant : pas de navettes ce matin !
Pas glop, comme disait Pifou :(
Le contretemps et la contrariété, sont une chose, mais surtout c’est la perspective d’avoir l’Iboga qui affronte la tempête Amélie au mouillage. Même si son emplacement le met à l’abris du pros gros, j’appréhende une avanie hivernale…
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Carénage saison 2018 épisodes 1, 2 et 3
Cette année, excellentes conditions avec le bateau au sec au port de la Barbotière, comme 7 autres 680. Le confort d’un bateau calé assez haut, pas besoin de le démâter, eau courante et électricité à dispo, et plein de camarades de Jouët pour venir aider, conseiller ou blaguer.
Travaux de printemps à la Barbotière : le programme
Premier billet du Livre de bord 2018 : fenêtre météo et dispo ce WE 24 et 25 février pour m’occuper de mon Iboga qui hiverne à la Barbotière, chez Alain Gouyon.
Convoyage à la Barbotière
Ayant décidé de passer un hiver sans galère, j’ai demandé aux camarades de Jouët ce qu’ils font de leur bateau l’hiver. Jacques, de l’Emile, Pdt de l’association, mais aussi l’ami Laurent, de Bonaire, m’ont conseillé leur parking. Je prends donc RV chez Bateaux Bois, au port de la Barbotière.
Peinture, mise à l’eau, armement et convoyage sur un bassin tout nu
Décidément, je suis à fond : je suis sous le bateau pour lui passer sa couche de peinture 2 jours plus tôt que l’an dernier. Pourtant, ça caille — peut-être 8° — les averses sont encore fréquentes, le sol est mouillé… Mais dès 10:00 ce samedi 5 mars, je suis à pied d’œuvre au chantier.
À part quelques cracoys résiduels, la coque est prête à peindre (bien sûr j’aurais pu combler puis poncer quelques rayures et accrocs les plus profonds, mais je n’ai pas le temps là).
Cette année, c’est de l’antifouling bleu, matrice dure je pense, contrairement à mes habitudes de matrice mixte, semi-érodable. On verra en fin de saison. Aussi, le masquage quelques millimètres au dessus de la ligne de flottaison, pour éviter la colonie d’herbe à la jointure de la nouvelle peinture de coque.
À 13:00, fin de la peinture, le masquage est décollé. Il est temps de casser la croûte.
Anticiper la saison 2016
Déjà mi février ! Comme l’an dernier, je veux avoir le bateau à l’eau aux premiers jours de mars : début de la période d’autorisation de mouillage.
Que faire de son bateau en hiver ?
Mon ami James, récent possesseur d’une vedette habitable sur le bassin, au corps mort à Piquey, me demande conseil pour l’échéance de son autorisation de mouillage. Il est temps de se poser la question.
Remise en route de l’Iboga pour la saison 20
Ça a commencé vendredi début d’après-midi : récupérer ma caisse de bricolage, et les voiles du bateau toujours entreposés chez Eric et Muriel. Puis me présenter au chantier Marine Océan / Atlantic Concept où le bateau réside depuis le renflouement de février 2014.
La saison #18, c’est parti !
Alors voilà, terminé le carénage dans la prairie d’Eric et Muriel, alias « Chantier naval de l’Iboga ». Les travaux cette année incluaient une dépose-repose des hublots dans l’espoir d’une étanchéité plus durable. Le reste, rien que d’habituel maintenant. Ah, si : tenter de faire disparaitre les traces de frottage des deux côtés de la coque, parce que l’hivernage à Bertic n’a pas été sans de pénibles promiscuités… Mais c’est fini, le bateau est porté jusqu’au port ostréicole d’Arès — une première, et bien pratique encore — et jeté dans l’estey. C’est la PM-1, petit coefficient. Un petit vent du nord bien frisquet, un grand soleil ; vivement la voile pour en profiter…
Assez d’eau pour tracer direct via l’estey du Curé, jusqu’à Madone. Il est 14:00.
Casse croûte au mouillage à l’Herbe
Vendredi, la veille de la 680 Connexion. Jacques, Manou et fx. Plutôt 2h que midi. Pétole. RV à la cale de la Villa Algérienne. Moteur le long de la côte, à contre courant, vers le nord. Prise de corps mort devant la cale. À terre, Christophe met sa « pibale », annexe motorisée, à l’eau et nous rejoint avec son fils FX et Henri. Ces deux derniers, 22 ans cumulés. Un jouet idéal cette pibale avec son 2CV ; bien utile aussi pour aller à terre acheter un plateau d’huîtres. La pluie menace : montage du taud. Grooos casse croûte bien arrosé à bord. Entre 2 plats, les kids sillonnent la zone de mouillage entre l’Herbe et le Canon. Et puis avec la renverse, comme d’habitude, le beau temps revient. L’occasion de quitter le mouillage à la voile. Les kids à bord tandisque la pibale remonte jusqu’à Claouey. Cap au sud, encore face au courant. Envoi du gréement de spi. Et retour sur l’escoure du phare où le manque d’eau est l’occasion de gratter la ligne de flottaison, avec le concours précieux d’Henri et FX, en prévision de la régate du lendemain. Puis attendre que le flot permette de rejoindre le bateau.
20120824