La saison #18, c’est parti !

Alors voilà, terminé le carénage dans la prairie d’Eric et Muriel, alias « Chantier naval de l’Iboga ». Les travaux cette année incluaient une dépose-repose des hublots dans l’espoir d’une étanchéité plus durable. Le reste, rien que d’habituel maintenant. Ah, si : tenter de faire disparaitre les traces de frottage des deux côtés de la coque, parce que l’hivernage à Bertic n’a pas été sans de pénibles promiscuités… Mais c’est fini, le bateau est porté jusqu’au port ostréicole d’Arès — une première, et bien pratique encore — et jeté dans l’estey. C’est la PM-1, petit coefficient. Un petit vent du nord bien frisquet, un grand soleil ; vivement la voile pour en profiter…
Assez d’eau pour tracer direct via l’estey du Curé, jusqu’à Madone. Il est 14:00.

Au club nautique, une poignée de pinasseyres — JeanBa, Dominique, Jérôme — préparent leurs embarcations pour une sortie, en prévision de la semaine du Golfe.

Echouage de l’Iboga à la plage, devant la villa Sylvosa. Préparation du gréement : pataras, haubans et bas haubans, étai… bien contrôler que tout ça est bien clair, que rien ne s’accrochera lors e l’érection du mât… Appel aux bonnes volontés à proximité — merci mon oncle François et mon ami JeanBa. La manoeuvre rapide et presque précise. Réglage des haubans, remise en place des drisses, la bôme, la GV… Haute, GV, gréé, le génois, l’ancre dérape…

Et c’est parti ! 15:30. La marée baisse depuis une heure. Direction le Cap Ferret par la très habituelle route nord-sud, par les chenaux, le long de la presque’île.

Une première navigation sans histoire. Le vent parfait en force et direction. Le courant porteur. Pas un virement de bord : tout tribord amure du portant au près au travers au portant. Dans le chenal de Piquey, la gendarmerie contrôle des tireurs de bouée (quelle activité… enfin, faut être tolérant). Et voici l’escoure du phare. La première arrivée n’est pas trop précise… ça finit avec la dérive haute, le gouvernail lâché et moi dans l’eau jusqu’à la taille à arrêter le bateau tandis que les voiles fasseyent bruyamment… Et pour arriver à 10m du mouillage, mais pas jusqu’au mouillage : plus assez d’eau.

Encore une arrivée au Ferret après l'hivernage
Encore une arrivée au Ferret après l’hivernage


Le bateau passera là quelques jours à l’ancre, à moins qu’un voisin plus assidu au ferret et solidaire ne prenne la peine de me le remettre au corps mort.
Merci, voisin du Pétrel !1


  1. Une superbe photo du Pétrel toutes voiles dehors, longeant le Mimbeau, par le photographe amoureux du bassin, Stéphane Scotto